Après les universités publiques de Daloa, Cocody, Bouaké et Nangui Abrogoua et à l’Insp, c’est au tour de l’université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo d’accueillir la mission itinérante du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, conduite par Mme Assi Laurencia, chef du service mobilisation et plaidoyer, représentant Mme la directrice du programme national Oev.
C’était le jeudi 28 octobre 2021 à l’amphithéâtre C de cette institution universitaire. Objectifs : faire profiter la communauté scientifique et académique des résultats de cette importante investigation d’envergure nationale et ce, en accord avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Entre autres temps forts de cette cérémonie, un panel intitulé « La violence est-elle un acte d’éducation des enfants et des peuples ? ».Animés par quatre panélistes, il avait pour objectif principal, la dissémination des résultats de l’enquête Vacs (Violence against child survey).
Autres buts de cette activité de présentation des résultats de l’enquête sur les violences faites aux enfants et aux jeunes en Côte d’Ivoire : faire connaître les résultats de la recherche et faciliter leur utilisation pour des prises de décisions idoines susceptibles d’améliorer l’efficacité des interventions de lutte contre les violences à ces deux couches vulnérables de la population ivoirienne.
Il en ressort des chiffres inquiétants qui, selon les experts, interpellent et invitent à une prise de conscience collective afin de changer les habitudes pour obtenir des résultats probants.
En sa qualité de président de l’Upgc, le Pr Coulibaly Adama tout en appréciant la justesse et la qualité des échanges, a plaidé pour une synergie d’actions dans la mise en œuvre des résultats de cette enquête. Il a exhorté la communauté universitaire à un engagement clair et soutenu dans la résolution des problèmes sociaux et surtout ceux liés aux violences faites aux enfants ?
Pour sa part et au nom de la ministre Nasseneba Touré, le directeur régional du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, dira que « la Côte d’Ivoire est le premier pays francophone en Afrique subsaharienne à avoir conduit une enquête de ce type afin d’obtenir des données représentatives au niveau national sur la prévalence, la nature et les conséquences de la violence faite aux enfants et aux jeunes », a-t-il révélé à l’assistance.
Il convient de noter que cette activité s’inscrit dans le cadre de la restitution des travaux de l’enquête diligentée conjointement par le ministère de la famille, de la femme et de l’enfant et le gouvernement américain en 2018.
Billy Kakao
