De ma petite tribune, j’ai pu observer par ces temps brumeux de départ anticipé en congés de Noël par ci et par là, que la ville de Bouaké, la capitale du centre de notre pays, s’est tenue à l’écart de cette folie. Tout l’honneur est pour les autorités administratives, éducatives, les enseignants et les apprenants de tous les ordres d’enseignement du privé comme du public de cette ville autrefois indexée comme le laboratoire de tout ce qui pue la nausée sous nos tropiques.
Ainsi, la ville de Bouaké vers laquelle étaient pointés tous les regards, n’a pas connu de congés anticipés comme à Arrah qui paraît-il, bat, hélas, mille fois hélas, le triste record. De ma petite tribune, j’ai aussi entendu les noms de certaines villes qui rivalisent avec Arrah. Daoukro, Bongouanou, Bocanda, Dimbokro, Séguéla, Gagnoa…J’ai presqu’envie d’applaudir pour ces villes, mais je choisis de me réserver pour la fin d’année après les résultats aux différents examens scolaires, (BEPC et BAC). En effet d’autres occasions de perturbations de cours vont s’offrir à vous à l’occasion des congés de février et de Pâques. Anticipez encore ces congés et si cela vous dit, offrez-vous d’autres congés anticipés en dehors du calendrier scolaire normal.
De ma petite tribune, je sais que chaque départ se termine par un retour. Faites mentir la règle en ne retournant pas dans les salles de classe le 03 janvier. En attendant, bravo aux villes qui ont su garder leur sérénité et qui préparent leur retour dans la même sérénité. Surtout, chapeau aux forces de l’ordre.
JPH
