Libre opinion/Quand on ne veut pas, on dit non

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C’est la parole d’un sage, qui veut que quand on ne veut pas, on dise non. “Quand on ne veut pas, on dit non”. C’est pourtant clair et même évident, me dira-t-on. Mais chez nous, sous les tropiques, ce n’est pas du tout cela, à cause de la mauvaise foi. Ils ne veulent pas, mais ils n’osent pas dire non. A croire qu’ils, (certains aspirants au pouvoir d’Etat) veulent à la fois une chose et son contraire. De ma petite tribune je les observe. Des institutions sont mises sur pied pour aller aux élections. Ils donnent l’impression de les boycotter mais y envoient des représentants les jours pairs et les retirent les jours impairs, comme pour paraphraser l’autre. Ici, ils ne veulent pas, ils ne disent pas non. Ils ne sont pas d’accord avec les institutions qui vont organiser le match, mais, mais ils courent pour aller déposer auprès d’elle, leurs licences. Qu’à cela ne tienne ! Ils sont qualifiés, mais ils se souviennent subitement que l’institution est mal constituée, déséquilibrée, disqualifiée, partiale, corrompue, en un mot comme en mille, mauvaise. Ils ont pourtant promis la victoire à leurs supporteurs, la victoire sans coup férir. Mais à mesure qu’on approche du jour du match, ils se rebiffent, ne disent pas clairement qu’ils ne joueront plus le match et appellent les habitants du village à l’insurrection générale. Paradoxe. La vie du village dépend-elle de ce seul match ? A l’analyse, deux options essentielles peuvent justifier le comportement de cette équipe qui à l’évidence, est composée de joueurs hétéroclites qui ne sont même pas prêts à se passer le ballon entre eux sur le terrain. On doute aussi de leur capacité à confier la garde du trophée s’ils parvenaient par miracle ou tremblement de terre à remporter le gain du match. Soit, ils ne savent pas du tout ce qu’ils veulent, soit ils ne sont pas prêts pour le match. Pour la dernière option, elle est aisée à comprendre, parce que notre équipe ne s’est jamais entraînée. Pendant que l’adversaire, lui avait fini de confectionner les licences de ses joueurs, acheté leurs maillots et chaussures et presque fini sa préparation physique pour fouler la pelouse, notre équipe n’avait pas encore une équipe. Concernant la première option, je le dirai tout net de ma petite tribune, que notre équipe ne sait pas ce qu’elle veut. Une victoire se prépare minutieusement, avec des hommes et des femmes capables, qui du coffre et qui sont crédibles, qui ont un plan, une stratégie, au demeurant même un bilan, car les victoires se construisent sur du déjà vécu. Ce serrait simplement suicidaire de ramasser des joueurs en cours de route pour aller affronter à une finale de coupe, une équipe dans laquelle joue un certain Cristiano Ronaldo, (CR 7) ou Lionel Messi, (Leo Messi). Je ne vous demanderai pas le score à la fin d’un tel match, et si notre équipe crie à l’arbitrage, ce serait tout juste hilarant. Je dis et je le répète, un conglomérat de joueurs ne forme pas une équipe ne peut pas ramener à la maison une victoire, malgré les cris d’orfraie de son capitaine, de son …vieux capitaine. 

JPH 

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