Libre opinion/Savoir partir

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On est libre de ses mouvements. Cela paraît logique et de bon sens. Lorsque l’on est en amitié avec quelqu’un et qu’on ne sent plus avec ce dernier, il faut partir. Mais il faut savoir partir. La courtoisie, la reconnaissance nous recommandent parfois de la mesure lorsqu’on veut rompre avec son ancien allié, si non on pourrait être traité d’ingrat. En Afrique, il ne fait pas bien de lâcher un ami lorsqu’il traverse des moments difficiles, notamment quand il est frappé par un grand malheur tel la perte d’un être cher. On l’assiste, on compatit à sa douleur avant de lui faire ses adieux. Personnellement de ma petite tribune, pour moi l’autre, Kaducan, qui je pense, était assez admiré des ivoiriens, s’est quelque peu foutu un doigt dans l’œil en choisissant de partir sans calcul. Il aura même manqué un rendez-vous qu’il ne devait pas manquer. Le rendez-vous de Korhogo pour dire au revoir à celui qui aura reçu les hommage de tout un peuple sans distinction de religion, de formation politique, de couleur. Il y a des rendez-vous qu’on ne manque pas. Le temps, comme on le dit, l’autre nom de Dieu, recommandait que l’homme patiente pour faire ses adieux à son meilleur ami après. Hélas et mille fois hélas. Pour moi, n’ayant pas su partir, Kaducan à déçu plus d’une personne. Toutefois souhaitons le pour lui, qu’il ait raison. Si non à quoi auront servi tant d’années d’amitié ? Pff

JPH

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