Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration/Mme la ministre, il existe encore des éducateurs de la promotion 96-98 mal reclassés.

0
910

Des éducateurs de la promotion 96-98 formés à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan, appellent directement la ministre de la Fonction Publique Anne Ouloto, face à leur mauvais reclassement qu’ils qualifient de situation dramatique. En effet si le gros lot de cette promotion a vu sa situation régulariser, ce n’est pas hélas, le cas pour tous. Le tuteur de ce ministère d’alors, le ministre Issa Coulibaly, avait prêté une oreille attentive aux actions du collectif des enseignants mal reclassés, permettant ainsi de rétablir dans leurs droits de nombreux concernés. Mais aujourd’hui, il existe bel et bien encore une poche d’éducateurs qui ne demandent que justice leur soit faite.

Ils n’ont pas été pris en compte dans les avancements pendant qu’ils étaient en formation.

Conséquence, ils accusent un retard d’avancement sur leurs cadets sortis de l’ENS des années après eux. Ce mauvais reclassement en B3 a eu une incidence négative sur leur promotion en A3 pour les uns et A4 pour les autres.

Le grade qu’ils avaient à leur entrée à l’ENS en 96, est resté le même que celui qui leur a été attribué à la fin de leur formation en 98. A mainte reprises nous l’avons dit et proposé, il n’y a qu’à faire la simulation de leur avancement à partir de la date de première prise de service de chacun des concernés pour se rendre compte s’il y a une erreur ou pas.

Le collectif des enseignants mal reclassés, dirigé par Blaise Zadi Lohourou, a vite fait de les oublier dès que la situation des éducateurs, anciens instituteurs des promotions 2008, 2009 et 2010, formés à L’ENS dont il fait partie, des professeurs grade A1 et A2 a connu satisfaction. Aujourd’hui ces fonctionnaires se battent individuellement de guerre lasse, pour corriger leur situation. Il faut que la ministre Anne Ouloto se penche sur leur cas hautement frustrant.

AD: « Je place beaucoup d’espoir au ministre Anne Désirée Ouloto qui est une mère qui sait écouter. Je fais bel et bien partie de la promotion des éducateurs 96-98 formés à L’ENS après admission au concours. Nous n’avons pas bénéficié de l’avancement du temps de notre formation. Ce qui a impacté négativement notre promotion en tant qu’éducateurs en B3, puis naturellement le reclassement exceptionnel en A3 de 2009. Aujourd’hui je suis IEPP de grade A4, après un autre tour à L’ENS. Et figurez vous que de plus jeunes IEPP sont mieux gradés et mieux rémunérés que moi à cause de cette situation. Comment peut-on m’expliquer cela ? Nous demandons à maman Ouloto de nous aider », plaide-t-il. 

Plus nombreux à subir cette situation inconfortable, un éducateur membre de « la promotion maudite », l’expression est de lui, dit lui aussi avoir confiance en la nouvelle ministre, mais demande à ses pairs de procéder immédiatement à la mise sur pied d’un autre collectif qui va reprendre la lutte où Blaise Zadi Lohourou l’a laissée.

 « J’ai foi que la ministre Anne Ouloto va régler notre situation. Ces collaborateurs devraient revoir minutieusement ce dossier pour ne pas donner l’impression d’être de mauvaise foi manifeste. Il faut qu’on mette sur pied un autre collectif qui va reprendre la lutte en allant vers tous les ministères concernés : (Éducation nationale, Fonction Publique, Économie et Finances) et d’autres ministères et institutions non moins concernés, (Primature, Grande Médiation, ministère de la réconciliation…) J’en appelle aussi aux différents syndicats qui doivent soutenir ces fonctionnaires ».

Pièces jointes, l’arrêté de promotion des éducateurs concernés à leur sortie de l’ENS.

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici