C’est la place de la République de Bongouanou qui servira de cadre à la première étape des Assises nationales de la décentralisation, organisée par l’Ong Milop ( Mouvement Ivoirien pour la légalité, l’ordre et le progrès) le samedi 16 juillet prochain. Ces assises se dérouleront dans les 31 régions du pays. Ané Boni Siméon, cadre et fils du Moronou, qui en est l’initiateur et le parrain évoque s’est livré à Ivoirecho.net.
Quel sens faut-il donner à la première étape des Assises nationales de la décentralisation chez vous a Bongouanou ?
Les assises nationales de la décentralisation sont en somme un regard sur l’ mimpact de la décentralisation dans le processus de développement socioéconomique, culturel et humain des régions et communes de notre pays. C’est également une occasion de relever les atouts de la gestion participative des collectivités indispensable à la cohésion sociale et au vivre ensemble. C est pourquoi, je me rejouis d’être le parrain de ces assises dans la région du Moronou à Bongouanou qui du reste est la toute dernière région que Sem le Président de la République, Alassane Ouattara a crée.
L’on devine qu’il sera question de développement. A ce sujet quel en est le point dans votre région ?
Je peux vous dire que globalement toutes les régions de notre pays sont inscrites dans un processus de développement. Donc, pour vous repondre très sincèrement, la région du Moronou est sur la voie du développement au regard des réalisations récentes enregistrées sur l’impulsion du Chef de l’État Sem Alassane Ouattara. Le reste dépend de chaque fille et fils de la région qui doivent impérativement s’unir pour contribuer à son rayonnement. C’est tout le sens de la chance que nous avons d être érigée en région avec 5 communes. L’Etat apporte son appui à travers ces structures grace aux subventions en investissements et en fonctionnement pour la réalisation d’infrastructures scolaires, sanitaires, sécuritaires etc
Quel message lancerez vous à vos parents au cours de ces assises qui vont se tenir à l’orée des élections locales de 2023 ?
Mon message est clair: La paix, l’union la discipline. On ne construit rien dans le désordre et dans la violence. Le développement pour tout dire est possible dans une gestion participative, dans la paix, la concorde et la résilience. Alors, je demande à toute la population de s’inscrire dans la paix et la cohésion, gage du rayonnement socioéconomique de notre région.
Vous avez beaucoup œuvré pour la paix et la cohésion après les événements de la désobéissance civile en octobre 2020.
Justement, parlant de paix et de cohésion, pensez-vous vos actions de terrain sont bien perçues par les populations ?
Modestement, j ai joué ma part. La paix n a pas de prix et chacun de nous doit y contribuer. Notre région a payé un lourd tribu dans la désobéissance civile avec tout son cortège de violences jamais expérimentéee. J’ai pris mon bâton de pélérin pour parler aux jeunes, aux femmes et à tous nos parents. Nous nous sommes compris et aujourd’hui avec les actions conjuguées d’autres cadres qui comme moi sont épris de paix, nous avons le résultat qui nous fait honneur. Notre région est en paix et continue sa marche vers le développement. Je voudrais à cet effet dire merci aux autorités administratives, politiques, coutumières et réligieuses pour leur appui dans la recherche de la paix dans le Moronou.
JPH