Les partisans de Jean-Louis Moulot, le maire (RHDP) déclaré élu, et ceux de Georges Philippe Ezaley (PDCI) se sont affrontés à Grand-Bassam. L’on enregistre au moins une personne blessée.
Ces affrontements sont intervenus à la suite d’une marche initiée ce vendredi par le collectif dit des « inscrits régulièrement sur la liste électorale de Grand-Bassam et non pris en compte par la CEI ». Débuté dans le calme, elle va prématurément fin pour cause de bagarre entre les deux camps.
Pendant plusieurs minutes, les deux camps ont échangé des projectiles. Les forces de l’ordre, présentes en grand nombre dans la ville depuis les violences qui ont émaillé le scrutin du 13 octobre, semblaient à la fois impuissantes et débordées, selon des témoins contactés sur place par Jeune Afrique. Au moins une personne a été blessée dans ces affrontements.
Vers un nouveau recours du PDCI
Pour Jean-Loui Moulot il faut tourner la page
Jean-Louis Moulot a été déclaré vainqueur avec un peu moins de 1 000 voix de différences, à l’issue des élections partielles – organisées dans huit circonscriptions électorales suite à l’invalidation des scrutins par la Chambre administrative de la Cour suprême. Il invite à tourner la page tout en indiquant que « Grand-Bassam n’est pas le patrimoine du PDCI », tandis que Georges Philippe Ezaley indique qu’il va introduire à nouveau un recours en annulation.
« La consolidation de la CEI n’a pas tenu compte des votes intervenus dans les bureaux de vote qui ont été délibérément et volontairement saccagés », explique-t-il. Quatorze bureaux de vote, tous situés dans des zones où Georges Philippe Ezaley avait obtenu de bons scores lors du vote du 13 octobre, sont concernés par ces annulations. Ils représentent plus de 6 000 électeurs.