Poro/Identification des producteurs d’anacarde : Le président Bêh Soro de l’union régionale des producteurs d’anacarde et son partenaire sur le terrain de la sensibilisation

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Faire en sorte que la grande majorité des producteurs puissent vivre décemment de leur dur labeur, sortir la filière de sa morosité et améliorer la qualité du produit tout en augmentant les revenus des  acteurs conformément à la politique agricole du président de la République, Alassane Ouattara, sont,  entre autres, les principaux objectifs de cette opération d’identification des producteurs d’anacarde, à en croire Bêh Soro, président du conseil d’administration de l’union régionale des producteurs d’anacarde de la région du Poro (Urpa-Poro).

Lancée depuis des semaines, c’est une initiative du ministère de l’agriculture et du développement (Minader), des partenaires financiers et techniques tels que la banque mondiale. Et pour booster les choses, le président de l’union régionale des producteurs d’anacarde de la région du Poro (Urpa-Poro), Bêh Soro, et un partenaire ont offert 27 motos de type sanya 100, 27 casques et les pièces afférentes aux points-focaux ou coordinateurs de ladite union dans les départements de Korhogo, Sinématiali, Dikodougou et M’bengué.

« L’insuffisance ou l’absence de données est un handicap pour tous les acteurs de la filière, pour le gouvernement ainsi que pour les partenaires financiers et techniques. L’organisation de notre filière, notamment la mise en place de l’organisation interprofessionnelle anacarde (Oia) va permettre les investissements dans les unités de transformation dans toutes les sous-préfectures. Ce qui va créer des emplois, générer une plus-value locale. Donc, l’apparente morosité qui règne présentement dans la filière anacarde n’est pas une fatalité », a expliqué Bêh Soro, le président du conseil d’administration de l’Urpa-Poro.

Et d’ajouter : « si nous voulons être une organisation forte et respectée, nous devons mettre le cap sur la mise en place de l’interprofession. Nous avons l’obligation aujourd’hui d’aller à l’union afin de constituer des entités fortes, fiables et compétitives. C’est une nécessité vitale aujourd’hui et c’est à ce seul prix que nous bénéficierons de l’appui financier et technique des partenaires au développement. Nous devons absolument aller à l’interprofession. C’est un impératif car les bailleurs ne peuvent suivre les coopératives individuellement »

Pour Bêh Soro, les 40.000 producteurs d’anacarde de la région du Poro sont sur le bon chemin et ce, grâce à la politique du président de la République, Alassane Ouattara, en la matière et qui entend renforcer leur leadership en termes de production et de commercialisation, fédérer les énergies pour surmonter les obstacles qui entravent la professionnalisation des sociétés coopératives et constituer un cadre de concertation unique en vue de freiner la fuite du produit vers des pays limitrophes tout en mettant l’accent sur les meilleures techniques de récolte, de conditionnement et de commercialisation. Il convient de noter que la Côte d’Ivoire compte 19 zones productrices d’anacarde.

Billy Kakao

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