Ce verdict dissuadera d’autres personnes à commettre des violences au Burkina Faso ». C’est qu’a affirmé la veuve du président révolutionnaire du Burkina Faso, Thomas Sankara.
Le procès de Thomas Sankara au Burkina Faso, à, en effet, rendu son verdict le mercredi 6 avril dernier. La femme de celui dont la popularité reste intacte au pays des hommes intègres, pense que ce procès va servir à dissuader d’autres candidats à de telles forfaitures.
Ce sont 35 bonnes années qu’il aura fallu pour qu’on en arrive là. Si non, le doute commençait à s’installer dans l’esprit de ceux réclamaient justice.
Le 15 octobre 1987, le père de la révolution burkinabè était lâchement assassiné avec 12 de ses collaborateurs, au Conseil de l’entente, siège du pouvoir révolutionnaire. Et son fidèle ami, du moins jusqu’à cette fatidique date, Blaise Compaoré, qui lui succédera à la présidence, Hyacinthe Kafando -chef de la sécurité de Blaise Compaoré- et le général Gilbert Diendéré alors responsable de la sécurité du Conseil de l’entente, ont été condamnés à la prison à perpétuité.
Ce long ballet judiciaire a mis 25 ans, pour six mois de procès et plus de 110 témoignages pour obtenir qu’un verdict soit donné sous forte présence militaire. Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président assassiné, pense que ce n’est que justice rendue.
JPH