RDC/Procès des 100 jours: Une peine de 20 ans de prison requise contre Vital Kamerhe

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-L’ancien directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi est accusé de « détournement de deniers publics, blanchiment et corruption ».

Le parquet général près le tribunal de Grande instance de Kinshasa-Gombe a requis, jeudi, une peine de 20 ans de prison contre Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi, accusé de « détournement de deniers publics, blanchiment et corruption » dans le cadre d’une affaire d’achat de maisons préfabriquées inscrites dans le programme des 100 jours du Président Congolais, au pouvoir depuis janvier 2019.

Au premier jour des plaidoiries dans le cadre de ce procès ouvert depuis le 11 mai, le ministère public a, une nouvelle fois accusé Kamerhe d’avoir débloqué environ 57,5 millions de dollars américains pour l’achat de 1500 maisons préfabriquées « sans un contrat préalable » et ce en violation de la loi.

Le ministère public a demandé au tribunal de condamner Vital Kamerhe à 20 ans de prison pour détournement de fonds et corruption.

Le procureur a notamment cité des biens immobiliers acquis par l’épouse de Vital Kamerhe, Amida Shatur, ou sous les noms de Soraya Mpiana, belle-fille, et de Daniel Shangalume, cousin de Kamerhe.

Une peine de vingt ans de prison a également été requise par le ministère public contre le Patron de la firme Samibo Congo qui avait obtenu le marché frauduleux en question, le libanais Jammal Samih.

Jammal Samih devrait également être refoulé dans son pays et interdit de regagner la RDC après avoir purgé sa peine, a estimé le ministère public.

Le procureur a, en outre réclamé l’arrestation immédiate de Jeannot Muhima, fonctionnaire chargé des importations et des exportations à la présidence, accusé d’avoir détourné plus de 1 million USD dans ce contrat et demandé sa condamnation à deux ans de prison.

Depuis l’ouverture du procès, Vital Kamerhe clame son innocence répétant qu’il n’a jamais fait partie de la chaîne de dépenses.

L’Etat congolais s’est constitué partie civile dans ce procès et requis des peines « maximales » contre les trois prévenus. 

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