Droits humains, respect de la chose publique et des institutions de la République et les sanctions dues au non-respect de la chose publique et des institutions de la République ont constitué les différents modules.
Qui ont été inculqués à ces leaders d’organisations de jeunesse et de partis politiques de la région du Poro.Une initiative de la clinique juridique de Korhogo et ce, en lien direct avec le projet mobilisation des jeunes engagés pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire (Mojec).
C’est la salle multimédia de la préfecture de Korhogo qui a abrité, le lundi 14 octobre dernier, ledit atelier dont le thème était « Droits humains et respect de la chose publique ».
Pour Oka Ismaël, directeur de la clinique juridique des régions du Poro, du Tchologo et de la Bagoué, il s’agit d’amener ces jeunes à ‘’prêcher’’ le civisme et à ‘’militer’’ pour des élections apaisées en 2020.
« Nous devons savoir qu’avant 2020, la Côte d’Ivoire existait et qu’après 2020, elle doit continuer d’exister. Nous souhaitons la Côte d’Ivoire continue de demeurer un pays de paix afin que les élections de 2020 se passent dans de bonnes conditions », fait-il savoir.
Poursuivant, il dira que « il a été constaté que la plupart des populations ne savent pas qu’il faut respecter la chose publique et les institutions de la République. On dit toujours qu’on a des droits, certes, mais, on a aussi des devoirs, des obligations. On peut, même, être puni par la loi pour non-respect des institutions de la République et de la chose publique »
Soulignons que le projet est financé par Care international et est exécuté par le réseau ivoirien des jeunes leaders pour l’intégrité (Rijili), le conseil pour l’assistance humanitaire et le développement (Cahd) et l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci).
Billy Kakao
