Règles douloureuses, peut-on éviter ?

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Les règles douloureuses, est-ce inévitable ?

Les règles douloureuses, est-ce inévitable ?

Femme allongée, pliée en 2 se tenant le ventre de douleur
On appelle « dysménorrhées » les douleurs qui précèdent ou accompagnent les règles. Ce problème fréquent peut avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie. On parle de dysménorrhée primaire lorsque les règles douloureuses apparaissent dès les premières règles chez l’adolescente. Elle est alors le plus souvent sans gravité. On parle de dysménorrhée secondaire lorsqu’elle apparaît ou réapparaît chez une femme. Dans ce cas, une maladie sous-jacente doit être recherchée.
Comment reconnaître des règles douloureuses ?

Dans le langage médical, on appelle « dysménorrhées » les douleurs qui précèdent ou accompagnent les règles. Ce sont des douleurs cycliques qui reviennent à chaque menstruation. Elles durent le plus souvent un ou deux jours, et elles sont maximales lorsque le saignement est le plus important.

Les douleurs menstruelles sont principalement situées au niveau du bas ventre (le « mal aux ovaires » souvent décrit par les femmes devrait plutôt être appelé « douleur pelvienne » ), mais elles peuvent s’étendre au dos et aux cuisses. Leur intensité est variable, allant de la simple gêne aux douleurs modérées ou intenses, qui peuvent ressembler à des crampes ou à des spasmes.

Les dysménorrhées peuvent avoir des répercussions importantes sur la vie socioprofessionnelle. Elles peuvent en effet entraîner des immobilisations, des absences scolaires, des contre-performances sportives ou intellectuelles et des arrêts de travail. L’impact psychologique de ces douleurs répétitives et « programmées » est également non négligeable.

Les règles douloureuses sont relativement fréquentes : elles concernent 50 à 70 % des adolescentes, dont 15 à 20 % doivent limiter leur activité, voire s’aliter, au moment des règles.
Les causes possibles. Quand consulter ?

La dysménorrhée primaire apparait à l’adolescence, dans les mois suivant les premières règles.
Elle est fréquente et, le plus souvent, sans gravité. Elle est Liée à une augmentation des contractions du muscle utérin (myomètre), causée par un excès de sécrétion de prostaglandines par la muqueuse utérine (endomètre) au moment des règles. Les prostaglandines sont des substances qui provoquent des contractions utérines et facilitent l’expulsion du sang menstruel. Un excès de prostaglandines peut provoquer des douleurs intenses à l’arrivée des règles par augmentation anormale de la contractilité du muscle utérin. A noter que la synthèse des prostaglandines endométriales est sous l’influence de facteurs hormonaux.
Dans la majorité des cas, les dysménorrhées primaires s’atténuent ou disparaissent spontanément au bout de quelques années. Si les dysménorrhées s’aggravent avec le temps ou que d’autres signes apparaissent, il faut consulter un médecin.

La dysménorrhée secondaire apparait plus tardivement, chez une femme qui, jusque-là, avait des règles peu ou pas douloureuses. Elle doit conduire à consulter un médecin, car une cause doit toujours être recherchée.
Les traitements de la dysménorrhée primaire

Des mesures simples peuvent atténuer les douleurs lors des règles :
Un repos et un sommeil suffisants quelques jours avant le début des règles et, bien entendu, durant les règles. Appliquer une source de chaleur sur le ventre (bouillotte), prendre une douche chaude ou un bain chaud. Pratiquer une activité physique douce. Eviter de prendre des excitants (alcool, café, thé, tabac).

Les médicaments antalgiques (antidouleurs), tels que le paracétamol permettent de soulager la douleur.

Lorsque les règles sont régulièrement douloureuses, il est nécessaire de consulter un médecin.
Le traitement de la dysménorrhée secondaire

Une consultation médicale est nécessaire pour l’identification et le traitement de la cause par son médecin.

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