Un atelier sur initiative du Conseil national des exportations (Cne) a été organisé les 13 et 14 octobre 2022 à Bouaké à l’effet d’examiner la problématique du financement des entreprises, petites, moyennes et grandes par les institutions bancaires. Cet atelier s’inscrit dans la renaissance économique de la région du Gbêkê, un vœu cher au Président de la République Alassane Ouattara. Pendant ces deux jours dits journées économiques de la région du Gbêkê, il s’est agi pour le Cne d’orienter les acteurs sur les questions en rapport avec le financement de leurs activités. Autrement dit, comment les entreprises de Bouaké doivent se prendre auprès des banques pour bénéficier d’un financement.
Justifiant cette rencontre entre entrepreneurs et banquiers, le conseiller technique du Cne, M.Gouaré Ameme dira qu’elle « se situe dans le cadre du renforcement des capacités en ce sens que nous créons la jonction entre les acteurs des structures financières pour pouvoir animer au maximum le dialogue parce que nous nous sommes rendus compte que la banque c’est un métier l’exploitation est également un métier et l’un a besoin de l’autre dans l’écosystème du commerce international. Il fallait donc créer ce cadre en vue d’optimiser le commerce international et voir dans quelle mesure surtout permettre au PME de pouvoir comprendre le jargon des banquiers et monter des dossiers convenables pour obtenir des crédits pour renforcer leur compétitivité à l’exploitation ».
Deux responsables d’une banque de la place ont exposé sur les conditions à remplir par un entrepreneur pour pouvoir bénéficier d’un prêt, entre autres la mise sur pied d’une vraie société facilement localisable et offrant un minimum de garantie sécuritaire quand les acteurs ont évoqué leurs difficultés à accéder au financement.
S’en est suivie une phase d’échanges qui a permis à chacune des deux comprendre sa part de sacrifices. « La rencontre de ce jour nous a permis de comprendre certaines incompréhensions entre la banque et nous. Je suis heureux de savoir que l’Etat nous accompagné. Nous demandons aux banques de ne pas avoir peur de nous accompagner », a dit M. Brou Gildas, responsable d’une société de transformation d’amandes de cajou.
Au total, cet atelier qui a l’avantage d’ouvrir un cadre de concertation permanente entre entrepreneurs et banquiers pour le repositionnement de la région de Gbêkê au deuxième rang de l’économie ivoirienne.
JPH
