Le cancer du col de l’utérus est la conséquence d’une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) oncogène. Il existe plus de 100 types de HPV mais deux d’entre eux, les HPV 16 et 18, sont les plus répandus. Pour éviter cette maladie, la vaccination contre les virus HPV est préconisée. Et elle s’adresse autant aux filles qu’aux garçons qui sont également transmetteurs.
Le cancer du col de l’utérus est induit par une infection au papillomavirus humain (ou virus HPV). Très fréquent et contagieux, il se transmet par voie sexuelle et l’on estime d’ailleurs que 80 à 85 % de la population en sera un jour infectée. Cependant, sur 200 types de HPV identifiés, seule une douzaine est à risque de générer des lésions précancéreuses ou cancéreuses. Ainsi dans 90 % des cas, l’infection est éliminée naturellement.
Pour prévenir ce cancer que l’OMS considère de « bon pronostic » (avec 63 % de survie à 5 ans entre 2010 et 2015) ; la vaccination est recommandée par la haute autorité de santé chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans et idéalement avant les premiers rapports sexuels avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Depuis janvier 2021 c’est aussi le cas pour les garçons.
Faite entre 11 et 14 ans, la vaccination nécessite deux injections à six mois d’intervalle. Après 14 ans, c’est trois injections (avec des rappels à deux et six mois) ; mais des progrès restent à faire puisqu’en 2020, seules 1/3 des jeunes filles de 16 ans avaient reçu un schéma vaccinal complet.
Ce vaccin couvre les principales souches à risque oncogène, (soit 90 % des risques). C’est pourquoi les femmes doivent ensuite continuer de se surveiller avec un dépistage par frottis tous les trois ans de 25 à 30 ans puis tous les cinq ans à partir de 30 ans, selon les dernières recommandations.
Sources LADEPECHE.fr