A la faveur des journées culturelles de L’AEESI, (Association des élèves et étudiants de Sirasso), Ivoirecho s’est entretenu avec le parrain, Tuo Nawa Philippe, qui n’est autre qu’un cadre et natif de Sirasso. L’homme est le président de la mutuelle des cadres du Kafigue, qui comprend 03 sous-préfectures: Sirasso, Nafoun et Kanoroba. Il invite ses filleuls au travail et au respect de leurs parents et des aînés, gages de toute réussite. A l’ensemble des populations, il demande leur soutien aux cadres qu’elles doivent inciter à l’entente. Puis il promet des manifestations de reconnaissance au Président de la République d’ici peu.
Ivoirecho. M. Le parrain, au moment où les lampions vont s’éteindre sur les journées culturelles des élèves et étudiants de Sirasso, quels sont les sentiments qui vous animent ?
Tuo Nawa Philippe. J’éprouve un sentiment de joie en même temps que je suis ému par la considération que les petits frères m’ont accordée. Je suis également très satisfait de la mobilisation des populations.
Ivoirecho. Pouvez-vous revenir sur les conseils à vos filleuls ?
T. N. P. J’ai prodigué des conseils d’union et de travail à mes filleuls. Je leur ai demandé d’éviter les divisions, de respecter leurs parents et les aînés. Toute réussite en dépend. Je leur ai aussi demandé d’avoir les pieds au village. Cela a beaucoup de valeur pour le Senoufo. A propos, vous voyez que certaines danses sont pratiquées par des personnes d’un certain âge. Il faut que les jeunes prennent la relève, au risque que ces danses disparaissent. Ce qui serait fâcheux pour le peuple senoufo.
Ivoirecho. Quel est votre message à l’endroit des populations ?
T. N. P. Je demande aux populations de ne jamais se lasser de nous soutenir en tant que cadres et de nous prodiguer des conseils. Que nos aînés et nos anciens continuent de toujours nous inciter à l’union. Ce n’est hélas toujours pas évident. Et à Sirasso, nous en avons énormément besoin, pour aller au développement. Beaucoup a été pour nous par le Président de la République Alassane Ouattara avec l’électrification de plusieurs villages. En temps opportun nous allons traduire au chef de l’État, notre reconnaissance. Ce n’est que dans l’union de tous que nous autres cadre du Kafigue allons jouer notre partition. Je vous remercie.
JPH