C’est en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, du ministre du Commerce et de l’industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, du ministre-Gourneur du district autonome du Woroba, Moussa Dosso, de la ministre-Gourneure du district autonome des Lacs, Goudou Coffie Raymonde, et de Dr Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, que le Premier ministre Patrick Achi a procédé, ce vendredi 08 juillet 2022, à l’inauguration d’une usine de transformation de la noix de cajou, à Toumodi.
Le Premier ministre Patrick Achi s’est particulièrement réjoui du fait de l’ouverture d’une telle usine . Pour lui, cette usine contribuera à donner du travail aux populations et singulièrement aux jeunes en vue de s’insérer dans la vie active. Tout en traduisant sa gratitude aux responsables de l’entreprise, Dorado Ivory pour la réalisation d’un tel ouvrage qui va contribuer à la réduction du chômage. C’est pourquoi il a eu une adresse toute particulière à l’endroit de la population et singulièrement des jeunes. « Jeunesse de Toumodi, c’est un outil de développement qui a été réalisé pour votre bonheur ». Il a demandé d’en prendre soin. « Le gouvernement et ses partenaires ont fait leur part. Jeunesse de Toimodi appropriez-vous cette réalisation pour qu’elle dure dans le temps et continue d’employer des générations de jeunes », a conseillé le Chef du gouvernement. Il a invité, les opérateurs économiques à investir dans la transformation de la noix de cajou brute, réaffirmant la disponibilité du gouvernement à les accompagner. Et de lancer cet appel à l’occasion de l’inauguration de l’usine ‘’Cajou des savanes’’, a indiqué que des efforts déjà consentis dans ce domaine montrent que le gouvernement en fait «une priorité industrielle» dans sa stratégie de transformation des matières premières agricoles visant à accroître leurs valeurs ajoutées et les recettes d’exportation. «La transformation de la production nationale d’anacarde est une activité capable de résorber considérablement le chômage des jeunes et des femmes», a t-il signifié.
Pour sa part, Dr Adama Coulibaly a dit toute sa fierté et sa joie de voir Toumodi abriter une telle usine. « Pour le cajou, les usines se créent dans les zones de production. C’est un gros avantage qui permet de stabiliser les populations afin qu’elles échappent à l’exode rural vers les grandes villes comme Abidjan », a-t-il salué. Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde s’est félicité du fait que seulement après un an d’existence, cette entreprise qui fait ses premiers pas dans la transformation de la noix de cajou voit ses produits vendus dans les grandes surfaces commerciales de la Côte d’Ivoire et mieux sur les terrains concurrentiels comme ceux des États-Unis, d’Europe, etc. « Quand nous voyons des produits made in Toumodi aux Usa, en Europe et ailleurs dans le monde, vous ne pouvez pas imaginer notre fierté. Ainsi, vous participez au rayonnement de la Côte d’Ivoire à travers le monde », a-t-il commenté.
Avec une capacité de traitement de plus de 20.000 tonnes au début de ses activités fin juin dernier, la capacité de l’usine Dorado Ivoire (filiale du groupe Royal Nuts PTE Ltd basée à Singapour) sera portée à 50.000 tonnes de noix de cajou par an lorsque l’usine atteindra son rythme de production.
L’investissement a été de 10 milliards de francs CFA dans la construction du complexe, qui s’étend sur 12 hectares, et est équipé de machines de pointe. Le travail est automatisé à près de 95 %. Ce fort investissement reflète la confiance des entrepreneurs singapouriens en Côte d’Ivoire.
« Pour nous, la Côte d’Ivoire est une oasis. C’est là que nous trouvons ce que nous recherchons dans le monde. Nous sommes là pour rester », a déclaré Venkatesan Rajkumar, président de la société d’investissement. Avec ses 2 entrepôts de stockage (un pour 20.000, 10.000 tonnes et un autre en construction ).
Dorado Ivory peut se vanter d’être la plus grande usine de transformation de noix de cajou du pays et du monde lorsque son usine de transformation entre en production pour fournir de l’électricité. Plus qu’un lieu de travail, c’est une ville avec une crèche, un lieu de culte, une infirmerie, un restaurant, des dortoirs, un centre de formation et 5 groupes électrogènes de très haute puissance pour permettre aux installations de continuer à fonctionner en cas de coupure de courant. échec. Actuellement, 300 jeunes – garçons et filles – ont été recrutés dans les villages voisins et constituent la main-d’œuvre de l’usine, mais ce nombre augmentera lorsque l’usine aura atteint sa pleine capacité de production. En plus cette usine transforme la coque d’anacarde en électricité qui peut alimenter les villes de Yamoussoukro et Toumodi, a renchéri le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Il a réaffirmé également l’engagement de son ministère d’accompagner l’ensemble des acteurs de la filière anarcade.
Ont pris part à cette cérémonie, les producteurs de la filière anarcade, et l’ensemble des coopératives .
N Konan
