Yamoussoukro/Après un an à l’hémicycle, les députés Touré Massara et Ahuili Nailor rendent compte aux populations

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Elles étaient sorties massivement et mobilisées comme un seul homme autour de leurs députés, les honorables Touré Massara et Ahuili Nailor, le mercredi 30 mars à l’esplanade de la préfecture de région. Les populations avec à leur tête le préfet hors grade, Brou Kouamé, préfet du département de Yamoussoukro, 22 chefs Akouè garants des us et coutumes, les chefs de communautés résidant sur place, les jeunes, les femmes, les chefs de services, les commerçants.

Ils étaient tous présents pour ne pas se faire compter les faits. Une première dans l’histoire de la jeunes démocratie ivoirienne à Yamoussoukro, de voir des élus se rapprocher des populations pour expliquer comment ils travaillent à l’hémicycle, leurs missions et surtout recueillir les préoccupations des populations en vue de les défendre.

« Nous avons été mandatés par nos vaillantes populations de Yamoussoukro depuis mars 2021, à l’effet de les représenter dignement dans la deuxième institution de la République qu’est l’Assemblée nationale. Nous venons de finir un an de travaux ardus et il était quand même de bonne aloi que nous venions vers ceux-là mêmes, qui nous ont mandatés  à l’Assemblée nationale par leur vote. Leur rendre compte des différentes lois, de différentes dispositions que l’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu prendre à travers les lois déposées sur le bureau du Président de l’Assemblée nationale soit 34 projets de loi pour cette première année de mandature soit 23 projets de lois extraordinaires et 11 projets de loi en session ordinaire, » a déclaré l’honorable Touré Massara, indiquant  qu’il fallait qu’ils viennent leur rendre compte, parce que, le 1 er avril de chaque année,  une nouvelle session est ouverte.
Mais avant l’ouverture de cette nouvelle session, il faudrait  quand même bien que nous venions rendre compte  à la population a-t-elle poursuivi.

« Nous sommes très heureux car la population de Yamoussoukro a répondu favorablement à notre appel. Ce, avec le soutien du préfet de région, le ministre Souleymane Diarrassouba et le ministre, gouverneur Augustin Thiam à qui nous disons également merci, » s’était-elle réjouie.  

C’est une première, le lancement des activités d’information qui par la suite sera pérennisée avec des  rencontres de façon sectorielle chaque cible de la population à l’effet de leur passer les messages. Chaque fois que le calendrier de la deuxième année sera connue, «  nous viendrons vers eux pour recueillir leurs suggestions, leurs préoccupations pour que nous puissions valablement défendre leurs intérêts au niveau de l’Assemblée nationale, » a-t-elle conclu.

L’honorable Ahuili Nailor a remercié dans un premier temps, toute la population de Yamoussoukro qui s’est déplacée massivement en cette matinée.

« C’est une rigueur que nous allons nous imposer en rencontrant régulièrement les populations pour échanger et leur permettre de savoir ce que nous faisons au sein de l’hémicycle, » a-t-il affirmé. Annonçant que surtout ils doivent communier avec la population et leur faire une communication axée sur le développement de Yamoussoukro.

A la  question sur le transfert de la capitale, il a répondu, « oui effectivement le transfert de la capitale, notre quotidien, est  cela que nous pensons. A l’Assemblée nationale dit-il,  par rapport au budget de l’année 2022, il a été question de 200 milliards de FCFA, effectivement pour le transfert de la capitale à Yamoussoukro. Comprenez que cette initiative,  le Président de la République l’a prise pour que Yamoussoukro puisse permettre à Abidjan  de souffler. Yamoussoukro se prête à la modernisation puis que le Président Félix Houphouët-Boigny a créé  déjà les axes pour  le transfert depuis les années 83. Le transfert est effectif depuis longtemps, le président Alassane Ouattara est à la manœuvre pour le rendre concret, tangible. Donc 200 milliards de FCFA pour le budget  2022 ont été constitués et seront mis à la disposition  de Yamoussoukro. Mais cela s’entend dire, mettre une structure qui va créer les conditions », a relevé l’honorable Ahuili Nailor.

Armand Koffi


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