YAMOUSSOUKRO FUTUR BASSIN DE L’AGRO-INDUSTRIELLE

0
1486

Bouaké siège de la 7ème édition des journées de l’administration agricole délocalisée (Jaad 2018), du 17 au 20 octobre 2018.

A l’occasion de cette édition Mme Aka Valérie, coordonnatrice du projet de pôle agro-industriel dans la région du Bélier et du district autonome de Yamoussoukro, a reçu la visite du ministre de l’agriculture et du développement rural dans ses stands. Mme Aka Valérie a indiqué que  » Le projet agro-industriel dans la région du Bélier et le district de Yamoussoukro est un projet du ministère de l’agriculture et du développement rural qui pose les bases de l’industrialisation de la région du Bélier et du district de Yamoussoukro. ». Ce projet a-t-elle poursuivi s’inscrit dans le cadre du Programme national d’Investissement agricole (Pnia). Il intervient à ce titre pour la transformation structurelle de l’agriculture ivoirienne, étape nécessaire à l’émergence de la Côte d’Ivoire.

L’État à travers ce projet veut faire de la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro et sa région une capitale agro-industrielle. En d’autres termes, la cité administrative de Yamoussoukro devra passer d’ici l’aboutissement du projet en 2021, à une ville agricole qui transforme ses produits agricoles dans des industries. Selon la coordonnatrice du projet, ledit projet qui s’étend sur la période 2018-2021, permettra la création d’un peu plus de 19.000 emplois permanents, la création de plusieurs Petites et moyennes entreprises(PME) favorisant ainsi l’insertion de plusieurs jeunes dans les métiers de l’agriculture et de transformation agricole. Le nombre de bénéficiaires visés par le projet est estimé à 461.600 personnes, soit 64% des habitants de la zone du projet. De façon spécifique il s’agit de toucher à travers ce projet 112.000 personnes d’une manière directe, 800 jeunes diplômés, 200 PME dont 50 dans la transformation des produits, 230.000 femmes dont 4300 productrices et 400 jeunes filles et 25 transformatrices et commerçantes. La production additionnelle prévue est estimée à 465.000 tonnes par an avec la création d’emplois permanents. Pour atteindre ces résultats, le projet intervient également dans la réhabilitation ou la relance d’un certain nombre d’infrastructures agricoles tombées en désuétude. Les responsables du projet travaillent en effet à réhabiliter un certain nombre de sites et de périmètres agricoles tombés en ruine. Ainsi 1800 hectares de périmètres rizicoles sont en réfection dans le cadre de la relance rizicole. De même 150 hectares de périmètres maraîchers sont en cours de réhabilitation dans le cadre de ce projet agro-industriel qui doit permettre la valorisation de 120.000 tonnes de tubercules de manioc en plusieurs produits dérivés.

O.K

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici