Optimiser et rationnaliser le recouvrement des ressources financières existantes et développer des stratégies de recherche de mobilisation de ressources additionnelles face à l’amenuisement de la subvention de l’Etat pour des universités. Et surtout de la massification de sa population estudiantine estimée à 60.000 étudiants la seule subvention de l’Etat se révèle insuffisante. Toute situation qui entraine une démotivation et des grèves récurrentes des enseignants et étudiants et aussi du personnel d’appui avec pour conséquente lourde, la perturbation du calendrier académique, le chevauchement des années universitaires, la détérioration de la qualité des enseignants et des difficultés d’insertion des diplômés dans le monde du travail.
C’est face à tous ces maux qui minent l’université Félix Houphouët-Boigny, que le président Balozié et son conseil ont choisi de mener des réflexions en vue d’élaborer un plan stratégique de mobilisation de ressources additionnelles. Pour le directeur de cabinet adjoint, Ouattara Djakalia, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, l’université Félix Houphouët-Boigny, étant la plus ancienne des universités de Côte d’Ivoire, être de tel précurseur est une très bonne initiative. Profiant de l’occasion, il a lancé un appel aux autres universités et les grandes écoles qui sont sous sous-tutelle d’emboiter le pas à l’université Félix Houphouët-Boigny. Organiser des rencontres par anticipation, parce la nouvelle loi sur le nouveau statut des universités va faire l’objet de plusieurs décrets d’application.
Parmi cette application il sera question de l’autofinancement des universités et établissements supérieurs qui va bientôt faire objet de séminaire de réflexion au niveau de tous les acteurs de nos établissements. Demandant aux universités et entités de déjà commencer à préparer des éléments de réflexions comme le fait ce jour l’université Félix Houphouët-Boigny. Cela va permettre d’avoir au moment venu, que le ministre ait une somme de propositions sur sa table en termes d’éléments précurseurs.
Pour le président, Pr Balozié, au sortir de séminaire ont doit être muni d’un plan d’action visant donc à rationaliser le recouvrement des ressources existantes. Aussi, visant dont à recouvrer des ressources additionnelles. C’est l’objectif de ce séminaire, qui vise à accroitre la part des ressources propres. Quand on prend cette part or traitement salarial on est à 30%. Quand on prend au niveau budget global on est à peine 7%. L’objectif général est de porter cela à 20% et plus tard même, à 60% comme il a été relevé par le directeur de cabinet. Donc il s’agit d’inverser les tendances et cela nécessite un plan d’action vigoureux à mettre en œuvre de sorte à diversifier au maximum.
Amarand KOFFI
