« Formation et sensibilisation de tous les acteurs intervenant dans le processus de lutte », « sensibiliser le grand public aux risques liés au blanchiment des capitaux et financement du terrorisme afin qu’il puisse reconnaître les signes d’activités suspectes », sont, entre autres, les recommandations à l’issue de l’atelier de « renforcement des compétences des autorités d’enquêtes et des services de renseignement dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et les crimes environnementaux. »
Lequel atelier est une activité du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, plus précisément sous la houlette de la direction de la formation dudit ministère. Qui est dirigée par le commissaire divisionnaire major, Touré Albert Kouacou, par ailleurs, directeur de l’école nationale de police Amadou Gon Coulibaly de Korhogo.
Durant trois jours (du mardi 04 au jeudi 06 juin 2024), les 25 officiers, sous-officiers et agents du renseignement des corps de la police, de la gendarmerie, de la douane, des eaux et forêts de la zone nord ont été largement instruits sur le phénomène. Et ce, dans la salle de conférence de l’école de police baptisée au nom du défunt Premier Amadou Gon Coulibaly.
Pour une meilleure compréhension et appropriation du binôme blanchiment des capitaux et financement du terrorisme, les participants ont été scindé en trois groupes de travail. Ils ont passé en revue l’état des lieux en Côte d’Ivoire et mis en exergue les efforts consentis par plusieurs structures en matière de lutte contre le phénomène.
« Ce sont des mesures qui vont se faire sentir dans leur travail au quotidien pour le bonheur des populations ivoiriennes (…) Sur le terrain, ce sont des procédures édictées dans nos lois. Il suffit que l’applicabilité soit effective. Les participants ont pris bonne note de l’impact positif de leur applicabilité. Il est de notre avantage de les mettre en pratique », se réjouit le commissaire Jean-Marie Bakayoko, expert formateur dans le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Au nom du préfet de la région du Poro et préfet du département de Korhogo, le secrétaire général de la préfecture de région s’en félicite en ces termes : « l’atelier cadre parfaitement avec les nouvelles menaces, c’est-à-dire l’extrémisme violent dont l’une des sources de financement se trouve être le blanchiment des capitaux (…) Donc, vous comprenez la raison pour laquelle, nous accordons un intérêt particulier à cette séance de formation »,a salué N’guessan Emile Kouassi.
Avant d’engager les uns et les autres à mettre en pratique et à partager dans leurs différentes unités, tous les acquis obtenus au cours de l’atelier.
Billy Kakao