Dans le cadre du projet »Contribution de la société civile à la réduction de la violence post-électorale 2020 en Côte d’Ivoire », Wanep-Côte d’Ivoire et son partenaire la Fondation Osiwa, ont organisé du 24 et 25 février 2022, un atelier de renforcement des capacités en gestion et prévention de conflits à l’endroit des chefs traditionnels et chefs de communautés de la région de Gbêkê. Cette formation a eu pour cadre le foyer jeune Viateur de Bouaké. Il a pour objectif d’outiller les chefs traditionnels et chefs de communautés dans la résolution durable des conflits, notamment ceux entre agriculteurs et éleveurs qui entravent la cohésion sociale et l’unité dans leurs localités.
« Nous avons jugé nécessaire d’organiser des activités dans le sens de la cohésion sociale à travers les dialogues communautaires. Parce-que, c’est par le dialogue qu’on résoudre tous types de litiges pour une bonne cohabitation. Nous venons en renforcement des capacités en gestion et prévention des conflits, du dialogue, de la médiation et de la négociation. La finalité pour nous, est d’aboutir à une cohésion sociale, à une paix pour le développement », a dit Marguerite Yoli-Bi Koné, présidente du conseil d’administration de Wanep-CI.
Le formateur de ces deux jours de renforcement des capacités, Coulibaly Ibrahima, directeur général de l’observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale, a instruit les chefs traditionnels et chefs de communautés sur des stratégies et mécanismes en vue de leur permettre de mieux gérer les situations conflictuelles dans leurs zones respectives. Le formateur Coulibaly Ibrahima a revisité avec les participants la loi organique de 2020. Il a également sensibilisé sur l’importance du rôle du chef traditionnel dans le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix et a revu avec les chefs traditionnels les processus de médiation et de négociation lors des conflits.
Pour sa part, Nanan N’Goran Koffi 2, président régional du directoire de la Chambre national et chefs traditionnels de Gbêkê, s’est réjoui de la tenue de cette formation. « Cette formation nous permettra de renforcer notre savoir faire dans la résolution des conflits surtout entre éleveurs et agriculteurs pour pouvoir maintenir la cohésion sociale et la fraternité. Car sans la paix, il n’ya pas de développement. Avec cette formation, nous aurons d’autres outils de prévention et de gestion des conflits », a-t-il dit au nom de ses pairs.
Au terme de cet atelier, les participants disposent d’outils de prévention et de gestion des conflits. Ils auront une nette compréhension des processus de médiation et de négociation. Aussi, les participants comprendront parfaitement leur rôle à travers une meilleure compréhension de la loi organique n°2020-942 du 25 novembre 2020.
JPH