Les élèves du Lycée moderne jeunes filles de Bouaké, ont été incités à contribuer à la pacification de l’espace scolaire le lundi 24 janvier 2022 à l’occasion du salut aux couleurs. Un rassemblement qui a servi de cadre pour le lancement des installations de comités de paix et de cohésion sociale dans les lycées et collèges dans le département de Bouaké.
C’est une initiative de la plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD), dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme transition et inclusion politique soutenu par L’USAID et le NDI-Côte d’Ivoire.
« Nous voulons promouvoir la culture de la paix et la non-violence dans nos écoles. Aussi, nous voulons éduquer nos élèves, les encadrer, leur apprendre la civilité, le civisme et le comportement social mais aussi les aider à vivre en harmonie dans la société », a expliqué Soumaïla Doumbia, coordinateur de la PSCPD.
À la cérémonie d’installation du comité de paix et de cohésion sociale du lycée moderne jeunes filles, Soumaïla Doumbia a énuméré les conséquences des violences en milieu scolaire et universitaire.
Raison pour laquelle, il a exhorté les membres du tout premier comité de paix et de cohésion sociale installé au lycée moderne jeunes filles de Bouaké à œuvrer pour la paix en organisant régulièrement des activités pour sensibiliser leurs camarades pour un changement de comportement et à être des relais dans la lutte contre l’incivisme et la violence en milieu scolaire.
Koffi Louise Manti Kimou, présidente du comité de paix du lycée moderne jeunes filles a salué tous les intervenants à cette cérémonie pour la pertinence de leurs messages. Elle s’est engagée à oeuvrer pour le bon déroulement de l’année scolaire dans son établissement.
Le président de la cérémonie, le secrétaire général de préfecture, Akoun Kouadjo, a, pour sa part, rappelé l’engagement du corps préfectoral de Bouaké à accompagner toute action visant à favoriser l’éducation.
La représentante du maire de Bouaké ainsi que les chefs traditionnels ont tous salué l’initiative et condamné l’incivisme à l’école. Ils ont pris la résolution d’accompagner la PSCPD dans la lutte pour booster hors du milieu scolaire le fléau de la violence à l’école.
Les acteurs du système éducatif ont quant-à eux, plaidé pour l’installation d’un comité dans chaque établissement secondaire dans la région de Gbêkê, en vue de rendre les élèves responsables.
Après le lycée moderne des jeunes filles, un comité de paix et de cohésion sociale sera installé dans plusieurs lycées dans les communes de Bouaké, Brobo et Djebonoua.
JPH
