CAN du Cameroun/La belle leçon de courage des Comores

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Ils sont certes éliminés, parce que battus par le Cameroun, pays organisateur de la CAN 2021 en huitièmes de finale de la CAN 2022 (2-1), le lundi 24 janvier 2022, mais ils inspirent respect et admiration à travers toute la planète. Oui, les Comoriens ont fait honneur à leurs couleurs et à leurs supporters. Malgré l’absence d’un gardien titulaire et amoindris par un carton rouge très discutable, les Cœlacanthes ont donné du fil à retordre aux Lions indomptables qui ne sont pas prêts d’oublier cette rencontre de si tôt.

L’aventure s’est hélas arrêtée pour les Comores avec leur défaite le lundi 24 janvier dernier en huitièmes de finale devant le Cameroun de Samuel Eto’o. Ils avaient en effet, réussi l’exploit de se qualifier pour les huitièmes de finale. Mais n’ont pas pu poursuivre l’aventure, freinés par le pays organisateur, affaiblis par de nombreux cas de Covid-19 qui leur a valu de jouer sans un véritable gardien de métier, (le défenseur Nadjim Abdou exclu dès la 7e minute) et un carton rouge prématuré, les réduisant à dix contre onze. Au paravent, l’équipe aurait même souffert dans un embouteillage sur le trajet du stade devant recevoir la rencontre, faute d’escorte comme ce qui devait se faire.

Les Cœlacanthes avaient trop d’éléments contre eux pour renverser les Lions indomptables. Ce qui ne les a pas empêchés de leur tenir la dragée haute jusqu’au bout.

A la fin du match, même leurs adversaires les ont félicité. « Félicitations aux Comores », a glissé Karl Toko-Ekambi, le premier buteur du soir. Eric Maxim Choupo-Moting, a lui aussi été élogieux : « Il ne faut jamais sous-estimer une équipe. Même si les Comores ne sont pas une grande nation de football pour l’instant. Respect à eux. Ils ont fait un très bon match à dix. »

Chaker Alhadur est celui qui a sans doute recueilli le plus de louanges. Le défenseur latéral gauche de l’AC Ajaccio, qui n’avait pas joué une minute dans cette CAN, a été aligné dans la cage, avec un numéro 3 bricolé avec du sparadrap dans le dos. Certes, il s’est incliné deux fois. Mais le néo-gardien a aussi sorti par moments des parades qui lui ont valu des applaudissements dans les tribunes.

Que retenir de cette rencontre ? Que dans la vie, il faut croire et se battre avec les armes que l’on a à sa disposition, jusqu’au bout. Chapeau les Comores et merci pour votre belle leçon de combativité.

JPH

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