À bord d’un véhicule de marque Toyota, M. Tiené Bakagnan, et son frère Tiené Massia, acheteur d’anacarde, ont été braqués ce samedi 14 avril 2018 au feux tricolores du marché de poissons de Bouaké. Les deux hommes selon les informations en notre possession, venaient de retirer la somme de 14 millions de francs dans une banque de la place. C’est sur la voie reliant le troisième bataillon, situé à environ 300m du camp et le marché de poissons, qu’ils ont vécu leur malheur. De toute vraisemblance, ils étaient suivis par deux individus armés de kalachnikov sur une moto communément appelée » Souroukou ». << Les deux aigrefins qui attendaient le moment idéal pour passer à l’acte, ont opéré à visages découverts. Lorsque le feu est passé au rouge, obligeant leur cible à marquer l’arrêt, ils ont intimé l’ordre au chauffeur, Tiené Bakagnan de descendre pour ouvrir le coffre arrière de la voiture. Ils se sont ensuite emparé d’un sac, avant de tirer plusieurs balles dans la cuisse de Tiené Massia >>, raconte un témoin sur place Les sapeurs pompiers alertés, arriveront au moment où l’homme qui perdait du sang, a été évacué en taxi dans une clinique. Ce genre de braquages sont récurrents à Bouaké ces jours-ci. Le dernier en date, est celui du marché de gros, où vingt millions de francs on été arrachés à un acheteur d’anacarde, qui s’était fait suivre après le retrait de la dite somme dans une autre banque au quartier des affaires. Dans ce braquage où les bandits avaient ouvert le feu sur la foule, un homme avait malheureusement perdu la vie. Cette recrudescence du grand, banditisme, selon plusieurs langues, amène aujourd’hui les riverains à regretter le temps du lieutenant Traoré Amoudé du CCDO. << Du temps du lieutenant Amoudé, il n’y avait pas au tant de braquages en ville. On comprends maintenant que sa présence dérangeait. Regardez ce braquage, ces voyous ne se sont même pas donné la peine de se masquer les visages. Il faut que nos forces de l’ordre réagissent avant qu’il ne soit trop tard >>, a lancé les spectateurs de la scène. aux dernières, nouvellesn la vie de Tiené Massia ne serrait pas en danger.
JPH