À la suite du pillage des agences de la CIE à Bouaké le 21 juillet 1016, 21 personnes avaient été interpelées. Sur ces ces prévenus, 19 risquent une peine de prison de deux ans assortis d’une amende de 200.000F CFA. En attendant le verdict final le 18 avril 2018 prochain, c’est la peine qu’a requise le procureur de la république près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Brama. Il faut noter que ce jour du 21 juillet 2015, prétextant d’une augmentation inacceptable du tarif de l’électricité, des individus avaient mis à sac, les agences de la CIE des quartiers Dougouba et Commerce, de la Sodeci, une banque de la place, le Conseil régional et les locaux de la préfecture de région. Les préjudices, sont estimés à plusieurs milliards de francs CFA. << Les auteurs doivent payer. Je ne suis pas venu pour rendre service, mais pour servir la loi, les auteurs doivent payer >>, a indiqué le procureur de la République, qui a ajouté toutefois s’en remettre au délibéré du juge président. Quant aux deux autres prévenus, Diallo Bouraïma, dit Jacou le croquant et Diaby mamadou dit Caporal, il a plaidé pour leur relaxe. Les nommés Touré Oumar et Seydou Goumené, on été déclaré coupables pour recel d’armes à feu.
JPH