Côte d’ivoire / Lutte contre le paludisme: Aka Aouélé engage la population à oeuvrer pour atteindre zéro paludisme

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Lutte contre le paludisme
Aka Aouélé engage les populations à oeuvrer, pour atteindre zéro paludisme en Côte d’ivoire
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Docteur Aka Aouélé, a présidé, dans la cour de la préfecture de Dimbokro, la cérémonie commémorative de la 12 ème journée mondiale de la lutte contre le paludisme, en présence des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières, ainsi que des forces vives de la localité. L’occasion a été saisie par le premier responsable de la santé en Côte d’ivoire, pour engager toute la population, dans la lutte contre cette pandémie. « Population de Côte d’Ivoire, chers parents, quel que soit notre rang social, engageons nous, tous, en disant : zéro paludisme en Côte d’ivoire, je m’engage ; afin que ce rêve, d’une Côte d’ivoire emergente, débarrassée du paludisme, ce voeu très cher à notre Président de la République Sem Alassane Ouattara, devienne une réalité, pour le bonheur de chacun et de tous », a lancé le ministre Aka Aouélé à l’assistance. Ainsi, par rapport au thème de cette 12 ème journée à savoir « zéro paludisme, je m’engage », le ministre de la santé et de l’hygiène publique, a dit :  » qu’il est évocateur et interpelle chaque personne vivant en Côte d’ivoire, en ce qu’il fait l’écho du contexte du dialogue national, en faisant chorus avec tous les engagés, pour la mise en oeuvre du dossier d’Investissement, gage du bien être social et économique de nos populations ». Puis, de rappeler que : « Le paludisme reste le premier problème de santé publique, qui non seulement ruine la santé de nos vaillantes populations, mais aussi, appauvrit les ménages et freine la marche de notre pays vers l’émergence ». Face à cette situation, le ministre Aka Aouélé a indiqué que le gouvernement fait mains et pieds, pour trouver des solutions adéquates. Toutefois, il a reconnu que beaucoup reste à faire :  » En dépit des progrès remarquables enregistrés, le chemin pour parvenir à l’élimination du paludisme dans notre pays est encore long et les défis à relever, pour y parvenir restent nombreux ». Pour terminer le Docteur Aka Aouélé a lancé un appel à tous, pour qu’ensemble, les efforts soient conjugué, pour réduire l’impact du paludisme et parvenir à son élimination en Côte d’ivoire d’ici 2030. Avant les partenaires techniques et financiers, le premier adjoint au maire de Dimbokro, Oka N’Guessan Clément, a dressé le tableau de la localité, en ce qui concerne cette pathologie. Ainsi, il a souligné que 1521 cas ont été traités en 2018, pour 41 décès. Et pour le premier trimestre de 2019, 13 cas de décès ont été enregistrés. Il a précisé qu’il existe 318 cas pour 1000 habitants, donc la situation est alarmante, ce qui nécessite des actions vigoureuses. Néanmoins, il a rassuré tout un chacun que la santé constitue une préoccupation majeure pour la mairie, qui s’évertue à faire des dons au Chr, dans ce sens. Patrice Tevier, représentant l’ambassadeur de France en Côte d’ivoire, a reconnu que le paludisme constitue le premier motif de consultation et est également le premier motif de mort en Afrique. Dans ce sens, il a indiqué que la France est engagé aux côtés de la Côte d’ivoire, avec des financements pour contribuer à son éradication. Après avoir donné des conseils pour prévenir le paludisme, il a précisé qu’il faut l’eliminer, pour arriver à atteindre le développement durable et cela constitue la priorité des occidentaux qu’ils sont. Quant à Nancy Lowenthal, au nom de l’Usaid, elle a souligné que cet organisme est fier d’être partenaire de la Côte d’ivoire et de soutenir le combat contre cette maladie. Elle a surtout rassuré le ministre Aka Aouélé, que les Usa sont engagé pour atteindre zéro paludisme en Côte d’ivoire. Enfin, Boubacar Ocampo, au nom de l’Unicef, a dit que malgré les progrès significatifs ces 10 dernières années, le paludisme demeure un problème majeur en Afrique. Pour lui, cette journée est l’occasion de souligner la nécessité de maintenir l’investissement et de poursuivre les actes forts. Il a appelé la population à s’engager dans la lutte à travers un renforcement de l’assainissement du cadre de vie. Car, selon lui, le paludisme n’est pas seulement un problème de santé publique, mais a à sa base, un problème d’hygiène publique.

E. Pisani

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