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GABON

Le Président Ivoirien reçu par Ali Bongo/Alassane Dramane Ouattara (ADO) était en visite mercredi 15 mai à Libreville, où il a rencontré son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba (ADO). Après une période délicate, la relation entre les deux hommes semble de nouveau au beau fixe. Le chef de l’État ivoirien a effectué une visite « d’amitié et de travail » au Gabon sur « le renforcement de la coopération bilatérale ainsi que sur les questions régionales, internationales et d’intérêt commun », selon les termes des deux protocoles présidentiels. Ali Bongo et son homologue ivoirien se sont entretenus en tête à tête dans le salon marocain du palais du nord de mer. « Au Gabon, je suis chez moi et j’ai été très heureux de l’invitation de mon frère, de mon ami le président Ali Bongo Ondimba de venir passer quelque temps avec lui », a déclaré Alassane ouattara.

La demande d’expertise médicale d’Ali Bongo rejetée par la justice/Fin mars, un collectif d’opposants avait déposé une demande d’expertise médicale du président gabonais Ali Bongo Ondimba pour déterminer la capacité du chef de l’État à exercer ses fonctions après son AVC. Celle-ci vient d’être rejetée par la justice. La requête « est irrecevable et il n’y a pas lieu à autoriser (les requérants) à assigner le président de la République devant nous », a jugé le tribunal de première instance de Libreville, d’après l’ordonnance transmise par l’une des dix personnalités à l’origine de la requête. Selon ce texte daté de jeudi 2 mai, le tribunal gabonais rappelle, entre autres, que seul « le gouvernement » ou à défaut « les deux chambres du Parlement » peuvent saisir la Cour constitutionnelle en vue de constater « la vacance de la présidence de la République ou l’empêchement définitif de son titulaire ».

NIGER

L’armée attaquée à la frontière malienne, plusieurs tués/

Vingt-huit soldats ont été tués mardi dans la région de Tillabéri, dans l’ouest du pays. Les autorités nigériennes évoquent une attaque « complexe » menée par des assaillants « lourdement armés ». « Le 14 mai vers 08 h 00 locales (07 h 00 GMT) dans la zone nord de Mangaïzé, une colonne militaire des forces armées nigériennes en mouvement a été prise à partie par des terroristes lourdement armés dans une attaque complexe à base d’engin explosifs improvisés », selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense lu à la radio mercredi soir. Le bilan initialement établi à 17 tués et 11 portés disparus a été réévalué à 28 morts dans la soirée. « Des renforts ont été déployés dans le secteur pour poursuivre et neutraliser les assaillants qui se sont exfiltrés vers le Nord », à la frontière malienne. « Des opérations de ratissage se poursuivent dans la zone avec l’appui des partenaires », ont ajouté les autorités.

SOUDAN

les discussions sur l’accord de transition suspendues

Les pourparlers entre l’armée et les civils ont été suspendus ce jeudi pour 72 heures, ont annoncé les généraux au pouvoir. Un délai qu’ils justifient par la dégradation des conditions de sécurité à Khartoum, où six personnes sont mortes lundi.

FRANCE

Notre-Dame : un mois après l’incendie, premier bilan

Le ministre de la culture et de la communication, Franck Riester, a rappelé que le chiffrage des travaux est pour l’heure inconnu.

« Les opérations de sécurisation sont toujours en cours. Il reste du travail pour diagnostiquer l’état des lieux exact, notamment sur la voûte » : accompagné du premier ministre canadien Justin Trudeau, le ministre de la culture et de la communication, Franck Riester, a prononcé devant la presse, mercredi 15 mai sur le parvis de Notre-Dame, « quelques mots » dessinant un premier bilan de la cathédrale un mois après l’incendie qui l’a sérieusement endommagée, lundi 15 avril.Le chiffrage de ce que seront les travaux permettant la restauration du site est pour l’heure inconnu, de même que les délais. Et si le Canada, selon Justin Trudeau, est prêt à offrir « tout l’acier et le bois d’œuvre » nécessaires à cette reconstruction, Franck Riester a demandé de son côté que « l’élan continue » en faveur des dons au profit du monument parisien.

ETAS UNIS

Les avortements en chiffres, les paradoxes de la société américaine

Alors que le nombre d’IVG aux Etats-Unis n’a jamais été aussi bas et qu’une majorité ne remet pas en cause ce droit, de nombreux Etats, dont l’Alabama, ont voté des textes destinés à en limiter l’accès.

Le nombre d’avortements pratiqués aux Etats-Unis n’a jamais été aussi bas et, dans le même temps, les offensives sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’ont jamais été aussi radicales. Le Sénat de l’Alabama, qui vient de voter la quasi-interdiction de l’IVG, est le dernier exemple en date d’une série de textes restrictifs adoptés ces derniers mois.

Selon les chiffres officiels les plus récents des Centers for disease control and prevention (la principale agence fédérale des Etats-Unis en matière de protection de la santé publique), le nombre d’avortements a chuté de 24 % entre 2006 et 2015, passant de 842 855 à 638 169 au niveau national. Cette baisse est de 26 % chez les femmes âgées de 15 à 44 ans, passant durant cette période de 15,9 pour 1 000 à 11,8 pour 1 000. La diminution est encore plus marquée chez les adolescentes de 15 à 19 ans : − 41 %. Selon le centre de recherches Guttmacher Instiyute, organisme reconnu sur le sujet, 19 % des grossesses en 2014 ont donné lieu à un avortement.

91 % des IVG à moins de treize semaines

Par ailleurs, alors que les militants anti-avortement issus des milieux conservateurs chrétiens s’attachent régulièrement à dénoncer les avortements tardifs – des accusations reprises à son compte par le président Donald Trump –, 65 % des IVG interviennent à 8 semaines ou moins de gestation et la quasi-totalité (91 %) à moins de 13 semaines. Seules 7,6 % sont effectuées entre 14 et 20 semaines, et une infime partie (1,3 %) après 21 semaines. La loi autorise les avortements jusqu’à 22 semaines (24 semaines d’aménorrhée), seuil de viabilité du fœtus admis en 1973 lors de la décision de la Cour suprême sur le sujet. De plus, le recours aux avortements au-delà de 13 semaines non seulement demeure bas, mais les délais ont même tendance à diminuer ; les IVG à moins de six semaines augmentent de 11 %.


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