Depuis le 04 mars dernier, des salles de classe du lycée moderne de Béoumi sont saccagées et des enseignants et le personnel d’edu ont reçu des menaces de mort de la part d’individus, leur demandant d’abandonner l’enseignement au profit de la grève des enseignants.
Face à la multiplication des harcellements téléphoniques d’annoymes, des enseignants et le personnel d’éducation avec à leur tête le proviseur dudit lycée n’ont eu d’autre choix que de déserter leur poste.
Cette situation inquiétante a fini par révolter les enseignants favorables à la reprise des cours et sui sont de loin majoritaires. Ces derniers comptent organiser dans les jours à venir une manifestation pour protester contre l’insécurité et réclamer de meilleures conditions de sécurité.
« Depuis quelque jours notre établissement reçoit nuitament la visite peu ordinaire de gens au dessein lugubre. Ils saccagents les bureaux et les salles de classe. Maintenant ce sont des menaces de morts que nous recevont quotiennement. Mon domicile a plusieurs fois été visité par des personnes inconnues. Ma famille a été mise en sécurité hors de Béoumi », nous a confié Abou Mah, proviseur du lycée moderne de Béoumi. Il a exprimé son indignation devant les menaces et se dit déterminé à œuvrer avec ses enseignants à ouvrir l’école pour le bonheur des élèves.
« Même si nous recevont des menaces de mort sur nos téléphones portables personnels, nous allons continuer de dispenser nos cours », a soutenu une enseignante dans l’annonymat.
Afin d’élucider la situation, une enquête de la gendarmerie et la police nationale est ouverte. Des patrouilles sont ménées de jour comme de nuit sur les lieux en ville, notamment au lycée.
JPH