Voilà déjà plusieurs jours que les enseignants de l’EPP Résidentiel 3 de Duekoué, avec à leur tête la directrice de d’école et leurs élèves ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Aux dires de la première responsable de cet établissement primaire publique, il y environ deux semaines de cela, des excréments humains ont été déposés dans son bureau par un individu non identifié. Le même jour, il a été constaté un vol de tout le matériel didactique de la classe de CE1. Comme réaction, elle aurait saisi sa hiérarchie par un rapport et informé le président du COGES. Dans l’impossibilité de travailler dans ces conditions, les classes de l’établissement ont été fermées pour ne s’ouvrir que le mardi dernier, le lundi étant jour férié du fait de la célébration du Maoulid 2021.
Mais comble de malheur les mêmes évènements se sont reproduits le mercredi suivant. Cette fois-ci, le bureau de la directrice est fouillé de fond en comble, les cahiers de devoirs et les livres des élèves de CE1 et CM2 ont été plongés dans un seau contenant de l’eau, donc complètement mouillés au point d’être inutilisables, s’ils n’ont pas été carrément emportés. Les enseignants se rendront bien compte que le mur du bâtiment séparant le bureau de la directrice de la classe de CE1 a été cassé.
Pour une seconde fois, la directrice alerte l’inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire de Duekoué de qui elle dépend et le syndicat auquel elle est affiliée qui menace d’entrer en grève si la situation perdurait. Mais en l’absence du président du COGES, son vice-président n’a pas été capable de réaction.
La grande interrogation aujourd’hui. A qui attribuer ces actes de vandalisme ? En attendant de trouver des éléments de réponses clairs à ces faits troublants, enseignants et élèves restent dans l’expectative. Non sans exclure que les plus hautes autorités de l’éducation nationale et de l’alphabétisation de Duekoue, (DRENA de Duekoue et IEPP Duekoué 1) prennent le taureau par les cornes avant que les syndicats ne saisissent du problème.
JPH
