Korhogo/Violences basées sur le genre : Les femmes de l’association Wobê-Wognon sensibilisées par l’Ong Djigui Tugu. Le bien-fondé de la lutte contre les violences basées sur le genre (Vbg) a été expliqué à l’assistance.

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La problématique sur ce sujet a été débattu, vendredi 18 janvier 2024, au quartier Soba-Lohgnon de Korhogo. Cette séance de sensibilisation est la toute première activité d’envergure de l’Ong Djigui Tugu ( donner de l’espoir en malinké), créée en novembre 2022, avec pour siège social, Korhogo.

Et ce, dans le cadre du projet Feminist Opportunities Now (Fon), « Projet renaissance, reconstruire des vies après les Vbg », financé par l’Agence française de développement, à travers des fonds visant à amplifier le travail des organisations de la société civile.Les partenaires du consortium qui mettent en œuvre le projet Fon, sont l’Ippf région Afrique, Médecins du monde, Crea, Fidh et EmpowHer.
Il s’agit de lutter contre les inégalités sociales, en particulier les discriminations et les stigmatisations faites aux femmes et aux filles.

C’est pourquoi, l’Ong Djigui Tugu met l’accent sur des séances de sensibilisation sur les droits des femmes et les violences basées sur le genre.Dans cette optique, la centaine de femmes de l’association Wobê-Wognon (L’union fait la force en langue sénoufo), a été instruite sur les outils, les connaissances et les ressources nécessaires pour prévenir et répondre à la violence basée sur le genre de manière efficace et durable.

Des notions inculquées aux bénéficiaires par Silué Mèlèhê Helène, chargée des droits de la femme et de l’enfant, Danielle Gnahoré, conseillère communautaire, et Sekongo Tiahoua Abi, éducatrice de pair à l’Ong Djigui Tugu.Les trois expertes de ladite Ong, par le biais de communications alternées en français, sénoufo et malinké, ont informé les membres de l’association sur le phénomène des violences basées sur le genre.

Ces échanges étaient participatifs, en vue d’une meilleure appréhension et appropriation de la thématique par les participantes. « Ces séances de sensibilisation sur les violences basées sur le genre visent à faire comprendre à nos parents que le phénomène n’est pas virtuel, mais réel. Et que nous-mêmes, parfois, incitons ou sommes victimes de ces traitements dégradants pour la dignité des femmes et des filles, pour la dignité humaine tout simplement. Il est impératif d’assister et parvenir à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables », explique Silué Mèlèhê Hélène, chargée des droits de la femme et de l’enfant à l’Ong Djigui Tugu.
Au nom des femmes de son association, la présidente Coulibaly Awa a salué l’initiative tout en prenant l’engagement d’être désormais « d’ardentes et vaillantes ‘’combattantes’’ de la lutte engagée contre les violences basées sur le genre dans leurs communautés respectives et dans la région du Poro. »

                                            Billy Kakao

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