Éléphants/Et si le général avait raison ?

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De ma petite tribune, j’ai mal comme tous les Ivoiriens à cause de la piètre prestation des nôtres hier en dernier match de poule. On ne peut pas humilier un peuple comme ça. Non et non. Mais, moi j’avais des appréhensions pour ce match. En effet au moment de l’exécution de notre hymne national, l’Abidjanaise, seulement 03 joueurs Ivoiriens ont chanté à l’unisson. Revoyez bien le film. J’ai crié avant l’entame de la rencontre, mon indignation face à ce manque de patriotisme. Et je me suis demandé si le général Robert Guei n’avait pas raison. Lorsque le natif de Kabakouma dans l’Ouest montagneux de notre pays envoyait les Eléphants footballeurs à Zambakro après leur débâcle au Ghana, on l’avait traité de tous les noms. Ors, quel était l’objectif du général ? Donner a ces joueurs, à ces enfants de la mère-patrie, l’amour des couleurs nationales, rien d’autre. Franchement, il faut apprendre à ces joueurs à aimer leur pays. Il faut leur enseigner la dignité. Le président a construit toutes ces infrastructures avec du patriotisme. La majorité des Ivoiriens vont chaque jour au travail avec patriotisme. Nous avons eu au stade d’Ébimpé des supporteurs patriotes. Qu’est ce qui manquait à ces Éléphants ? Seulement la gnaque, la gagne. Oui il est vrai qu’on peut organiser une composition et la perdre. Il est tout aussi vrai qu’on peut l’organiser et la gagner. En mon sens, et j’emprunte les mots une fervente supportrice des Éléphants, que la Côte d’Ivoire ne pouvait pas organiser un tel événement et recevoir une telle douche froide. Jamais la Côte d’Ivoire n’avait été au tant été humiliée. De ma petite tribune, les voix qui me parviennent ne demandent qu’une seule chose: pour une fois la démission de ceux qui sont à la tête de la fédération avec leur pantin d’entraîneur. S’il ne le font pas eux-mêmes, alors que l’autorité les démissionne. Il faut chasser tout le staff en commençant par ce fameux entraîneur, obliger le président de la FIF à démissionner, renvoyer tous les joueurs et reconstituer une nouvelle équipe avec des jeunes conscients de la grandeur de notre pays, des jeunes qui savent chanter notre hymne national, qui en connaissent la signification profonde des paroles qui y sont contenues et qui sont fiers de le chanter main sur la poitrine. Où peut-on mieux apprendre cela, si ce n’est à Zambakro ou dans toute autre école de civisme tel le centre de service civique de Binbresso ? C’est le moindre mal qu’il faut à cette génération de joueurs irrespectueux de l’honneur de la nation ivoirienne. Vous dites que le football n’est pas une science exacte, mais pour une fois, un des nôtres, Jean Bonin, nous a prouvé le contraire. Avant ce match, il nous avait, par une démonstration scientifique, mis en garde contre un optimisme béant. A savoir qu’il sera difficile à nos pachydermes de battre le Nzalang nacional qui a mis quatre buts à une équipe de la Guinée Bissau là où nous avons mis deux, qui a contraint les Supers Eagles du Nigéria au nul, qui eux nous ont battus 1-0, en plus d’être une équipe constellée de joueurs d’origine brésilienne. Qu’avons-nous fait de ces propos ? Nous les avons écoutés comme du vent. Bravo mon frère Bonin, je te tire mon chapeau du haut de ma petite tribune. Bravo aussi à vous Idriss, Gasset, Kessié et tes camarades pour l’humiliation sans précédent. Cette grandissime honte est aussi une autre prouesse.

JPH

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