Au cours d’une conférence, l’écrivain Algérien Yasmina Khadra, de son vrai nom, Mohamed Moukessehoul, à donné son point de vue sur les causes de la baisse de la qualité de l’enseignement. Et son point de vue devrait inspirer plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, en quête du relèvement du niveau de son école.
« En Corée du Sud, l’enseignant n’est pas le dernier des fonctionnaires en terme de rémunération comme cela se voit dans plusieurs pays à travers le monde. Pour avoir le statut d’enseignant en Corée du Sud, il faut se lever très très tôt. C’est cette vision qui a permis à ce pays de sortir des ténèbres pour devenir une lumière. Là bas, les dirigeants ont compris que tout commece à l’école. Et donc ils ont rendu l’autorité à l’enseignant. De mon temps, regarder l’enseignant dans les yeux était une profanation. Aujourd’hui, ils ne peut rien faire à l’élève. C’est l’élève qui le bat. C’est lui qui va se plaindre parce qu’il a été agressé par ses élèves. Ils ont appauvri le côté charismatique du professeur à l’école. Il faut tout simplement rendre au professeur ce qui a fait de lui un fare, un professeur, c’est à dire quelqu’un qui oriente une jeunesse vers quelque chose de merveilleux ».
JPH avec la Fondation ceci n’est pas une crise.
