Le village de Gbatongouin est sous le choc. Situé à une quinzaine de kilomètres de Man, ce village s’est réveillé ce lundi 20 novembre 2023 avec une des plus tristes nouvelles de son histoire. La directrice de l’école primaire publique aurait été retrouvée morte, égorgée dans sa chambre avec son petit enfant de sept ans lui aussi égorgé.
Un de ses collègues enseignant est suspecté d’avoir commis ce double meurtre odieux.
Les faits
Le samedi soir, l’enseignant suspecté à qui nous prêterons le nom de Grégoire, est venu voir l’enseignante en question, trésorière de leur mutuelle pour de toute vraisemblance, solliciter auprès d’elle un prêt. Dans la maison de l’enseignante plusieurs bruits vont se faire entendre.
Ce qui attire l’attention des populations qui viennent aux nouvelles, mais l’enseignant sort pour les rassurer et leur demande de repartir chez eux arguant et que c’est une affaire entre enseignants…
Malheureusement, ce sera la dernière fois que l’enseignante sera aperçue vivante par certains villageois.
Lorsque le village se rendra compte du drame, l’enseignant suspecté, selon nos sources, avait pris le soin de ranger ses bagages avant de disparaître dans la nature.
A en croire son Directeur d’école, tôt le lundi matin il est passé à l’inspection pour déposer une demande d’autorisation de demande d’absence qu’il n’avait pas signée pour sa part. Mais qu’à cela ne tienne, le suspecté meurtrier avait déjà disparu…
Les témoignages sont nombreux et concordants que l’enseignant, suspect numéro un, est un abonné et adepte du gbêlè, communément connu sous le nom de « Koutoukoun », un consommateur avéré de drogue et autres stupéfiants et un récidiviste notoire en matière de violences faites aux femmes.
Cet enseignant en question aurait atterri dans le village de Gbatongouin par une mutation sanction après un premier cas violences exercées sur des collègues femmes…
Pour l’heure, (Grégoire), celui vers qui se dirigent tous les soupçons reste injoignable.
JPH avec une correspondance particulière
