Mondial 2018/Les Iraniens retournent à la maison les larmes aux yeux

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Au coup de sifflet final de la rencontre Portugal-Iran, soldée par un score de parité 1-1, les images étaient assez saisissantes, surtout du côté iranien. Des joueurs de champ et des supporters iraniens en pleurs sur le terrain et dans les tribunes. Oui, l’Iran n’a qu’à s’en prendre à elle-même, parce qu’elle avait les moyens de l’emporter face à une équipe du Portugal loin d’être une foudre de guerre avec un Cristiano Ronaldo qui ne pourra pas continuer à tout faire seul dans cette équipe. Pourquoi l’entraineur de l’équipe iranienne, Carlos Queiroz n’a-t-il pas choisi d’attaquer, lui qui avait tout à gagner et rien à perdre en cas de défaite lourde ou étriquée ? On va se poser encore mille et une fois cette question, parce que si l’Iran était venu à bout du Portugal, personne n’aurait eu à redire. Si nous étions ailleurs, et suivez notamment mon regard, ce nul de l’Iran aurait fait couler beaucoup de salive, Carlos Queiroz étant d’origine portugaise. D’ailleurs il a quitté en mauvais termes huit ans auparavant, l’encadrement technique de l’équipe de son pays d’origine, se fâchant notamment avec Ronaldo. Cérébral théoricien, « le professeur » de 65 ans est donc aussi un homme sanguin, osant aller au clash avec la superstar Cristiano Ronaldo après la piètre performance du Portugal à la Coupe du monde 2010. Une déconvenue venue ternir l’image de celui qui, 20 ans plus tôt, avait fait éclore la génération en or du football portugais.
Précurseur de l’école d’entraîneurs portugais formés sur les bancs d’université, où l’on retrouvera José Mourinho ou Leonardo Jardim, Carlos Queiroz s’est fait un nom en offrant à son pays deux titres consécutifs de champion du monde des moins de 20 ans, en 1989 et 1991.
Mais aujourd’hui, sa tactique a laissé plus d’un sur sa soif, devant une équipe du portugal qu’il pouvait vraiment battre et éliminer.

JPH

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