Une rencontre communautaire a eu lieu, dimanche 25 juillet à Korhogo, dans le cadre de la mise à exécution d’un projet pour enseigner les dispositions administratives et sécuritaires du code de la route.
Appui à la participation citoyenne des associations de femmes et de jeunes dans les politiques locales de paix et de sécurité ( Propas).Tel est l’intitulé du projet, à l’initiative de Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (Liane 2), et mis en exécution par l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci) à travers la clinique juridique de Korhogo et financé par l’Union européenne.
C’est dans le cadre de ce projet, qu’une centaine de conducteurs affiliés à Solidarité des propriétaires et des conducteurs de taximotos de la région du Poro ont été conviés, le dimanche 25 juillet 2021, au siège de ladite association au quartier Jean-Delafosse de Korhogo, à une rencontre communautaire. Des thématiques, entre autres, la connaissance de la justice, du parquet, l’incivisme des conducteurs, le respect des différents textes de loi relatifs à la conduite des mototaxis, les rôles de la police et du parquet dans la sécurisation de la population et les sanctions du parquet pour les actes qui vont à l’encontre de la loi, ont été expliquées.
Ces communications ont été animées par le substitut du procureur de la République près le tribunal de 1ere instance de Korhogo, Koné Moussa et le lieutenant Bakayoko Karamoko du commissariat de police de Korhogo.Selon Oka Ismael Kouassi Yayi, directeur de la clinique juridique, ce projet vise à rapprocher les autorités en charge de la justice et de la sécurité des populations en vue d’une franche et sincère collaboration, de l’instauration durable et définitive de la cohésion sociale, de la sécurité.
Il a ensuite parlé des sujets comme l’importance de l’assurance, l’excès de vitesse ainsi que les dispositions à prendre pour que les conducteurs de mototaxis remplissent les conditions idéales pour exercer leur métier. Objectif : faire baisser le taux des nombreux accidents de la route qui endeuillent beaucoup de familles. En ces temps d’insécurité grandissante et de menace terroriste à nos portes, le directeur de la clinique juridique a particulièrement insisté sur l’organisation en profondeur du secteur des mototaxis.
Les bénéficiaires de la rencontre communautaire semblent avoir bien reçu et compris le message : « On pensait qu’avoir la seule assurance de la moto, nous donnait automatiquement le droit d’exercer notre métier. Au cours de cette rencontre, nous avons compris qu’en plus de cette pièce, il nous faut également le permis de conduire, l’autorisation de transport et d’autres pièces afférentes afin de nous permettre de faire notre travail dans la quiétude. Nous avons aussi bien saisi la nécessaire et impérieuse organisation de notre secteur d’activité pour la sécurité de notre région, de la Côte d’Ivoire et des ivoiriens et de tous ceux qui vivent dans notre pays », a conclu Touré Alassane, président de Solidarité des propriétaires et des conducteurs de taximotos de la région du Poro (Spctm-Poro).
Billy Kakao
