Arikokaha/Interview avec M. Ouattara Yessorifiala, directeur technique

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A la faveur de l’installation de la coopérative des producteurs de manioc d’Arikokaha le samedi 10 septembre 2022, Ouattara Yessorifiala, s’est ouvert à Ivoirecho. Le directeur technique de ce projet a relevé les techniques de planting et d’entretien, sans omettre de lever le voile sur les rendements et les gains à hectare.

Que pensez-vous du projet manioc dans le département de Niakara ?

C’est un projet novateur pour nos parents qu’il convient de saluer à sa juste valeur. Il va apporter de la richesse à nos sœurs et cela sous tend qu’elles vont être à même de se prendre en charge. 

Quelles sont les actions menées dans le département de Niakara dans le cadre du projet ?

Il y a moins de deux semaines nous avons accompagné la Presidente de l’USCOPMAH était à Niangbo où elle a offert 40 hectaires de boutures de manioc à grand rendement destinés à l’ensemble des producteurs de manioc de l’ensemble du département de Niakara. Aujourd’hui, à la faveur de la naissance de la coopérative des productrices de manioc du village d’Aikokaha, elle recidive avec le don de six autres hectares de boutures de manioc. Toutes ces actions visent à apporter la richesse aux parents du departement. Ce n’est pas tout, d’autres actions suivront.


Remettre des boutures de manioc c’est bien beau. Mais comment se fait le planting puisque cette variété de manioc est différente de celle que nos parents connaissaient jusque là ? 

 Oui en effet, c’est une variété différente de celles qu’ils connaiissent. C’est une variété à haut rendement pouvant produire entre 30, 60 tonnes à l’hectare, voir plus. Au bout de 8 0 10 mois, un hectare de boutures vous offre 20 autres hectares de boutures. Le planting des boutures se fait à intervalles d’un mètre. Deux séances de désherbage sont largement suffisantes avant le récolte. Son entretien n’est donc pas difficile comparativement à d’autres cultures moins rentables.

Un mot aux producteurs 

C’est leur demander de se mettre à cette culture qui va créer d’énormes richesses dans le département. Par hectare, le producteur peut s’attendre au moins à cinq millions de francs dans l’année. Et pour nos parents, ce n’est pas rien. Je ne peux que les exhorter à se mettre véritablement à la culture de manioc dont tout le monde ici connaît les dérivés. Je tiens à les rassurer que nous serons à leurs côtés pour les encadrer. Mais il faut travailler ensemble, se mettre en coopérative comme c’est le cas aujourd’hui à Arikokaha. Ensemble on est plus fort et on va plus loin. Félicitations aux membres de la nouvelle coopérative d’Arikokaha.

JPH

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