Arikokaha/Voilà 6 mois qu’une violente tornade décoiffait l’un des bâtiments de l’Epp de Nangoniékaha

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Sous préfecture d’Arikokaha, SOS pour l’EPP de Nangoniékaha

Alors que la rentrée des classes 2018-2019 approche à grands pas, l’anxiété gagne écoliers et maîtres de l’École primaire de Nangoniékaha dans la sous préfecture d’Arikokaha. En effet depuis le 1er mars 2018, l’un des bâtiments de cette école, a été décoiffé par une violente tornade. Depuis lors rien n’a été fait pour la réhabiliter, au point où les élèves de CM2 ont dû recevoir les enseignements dans leur classe en partie épargnée par la tornade. Quant aux autres écoliers, ils avaient été délocalisés dans le bâtiment de la cantine. Si rien n’est fait, les cours pourraient reprendre dans les mêmes conditions vu que la rentrée des classes pointe déjà à l’horizon. Toutes les bonnes volontés et singulièrement le conseil régional du Hambol sont donc interpellés. Voici le cri de cœur du directeur de l’Epp de Nangoniékaha, M. Koné Pierre, qui ne manque pas de décrire la fameuse tornade et dresser le bilan du processus de réhabilitation de son école.
« Le jeudi 1 er mars 2018, nous étions en plein cours vers 16h 30mn quand un vent léger s’est mis à souffler, signe qu’il allait pleuvoir. Mais très vite ce petit vent s’est transformé en une tornade qui a emporté la toiture du nouveau bâtiment de l’école. Le bilan matériel est lourd. Tout le bâtiment de trois classes, le bureau du directeur et un magasin, décoiffés. Nous avons enregistré une seule écolière blessée qui a été conduite au centre de santé d’Arikokaha. Dieu merci, il y a eu plus de peur que de mal. Le coût de la réhabilitation a été évalué à deux millions de francs. À ce jour, avec une cotisation expresse des parents d’élèves, les cadres du village et certaines bonnes volontés, nous avons pu réunir la somme d’un million cinq cent mille francs. Nous avons donc acheter l’essentiel du matériel, mais nous attendons le reliquat de cinq cent mille francs pour acheter les pointes, une partie des tôles, le transport de tout ce matériel et la main d’œuvre du menuisier. Nous nous tournons encore vers toute bonne volonté qui pourrait nous venir en aide, car la rentrée c’est bientôt.

Notons que le tout premier bâtiment de cette école qui date de l’année 1952, est lui resté intacte. Toute chose qui démontre que par le passé, le travail se faisait avec plus d’attention que de nos jours.

JPH

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