Mélombé Fofana, responsable de la délégation municipal d’Ahougnansou, a présidé la cérémonie officiel de lancement des activités de l’ONG Yihiman (Espoir, en langue Mahouka) samedi 29 octobre 2021 à Bouaké, .
C’est par un programme d’alphabétisation à l’endroit des femmes que Fatim Bakayoko Fofana, présidente nationale de cette nouvelle ONG veut commencer ses activités à dans la capitale du centre. Ces activités, à l’en croire, s’etendront dans plusieurs villes du pays.
Dans un premier, le programme va concerner une cinquantaine de femmes et leur sera fourni gratuitement pendant six mois.
« Une femme instruite et éduquée est le pilier du foyer et un moteur de développement local. Notre projet d’alphabétisation s’inscrit dans la continuité des différentes actions entreprises par le gouvernement en faveur de l’éducation, et particulièrement de l’alphabétisation des femmes. L’ONG Yihiman a pour ambition de former gratuitement 1500 femmes. L’originalité de notre ambition réside dans le fait que la formation aidera les bénéficiaires dans leurs différentes activités », a précisé Fatim Bakayoko. Non sans justifier que sa structure entend contribuer au recul de l’analphabétisme des femmes, renforcer leur autonomie et leur rôle dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale à Bouaké.
Représentant Nicolas Youssouf Djibo, maire de Bouaké, Fofana Mélombé a salué tout d’abord cette initiative de l’ONG Yihiman qui selon lui, va en droite ligne avec la politique de solidarité et de l’autonomisation de la femme du gouvernement et du Conseil municipal de Bouaké. Il a exhorté les femmes a adhérer massivement à ce programme d’alphabétisation tout en invitant les premières bénéficiaires à faire preuve d’engagement en étant assidues au cours.
« Vous devez en profiter pour démontrer que les femmes sont aussi compétentes que les hommes si les conditions sont réunies. Et ce sont ces conditions que l’ONG Yihiman vous offre maintenant », a dit Fofana Mélombé.
Au nom des femmes, Ballo Ramatou, présidente de la fédération des associations féminines pour la cohésion sociale et la protection de l’enfance, s’est dit satisfaite de cette initiative qui permettra à la gente féminine bénéficiaire de Bouaké, d’envisager d’autres perspectives une fois qu’elles sauront lire et écrire.
Cette cérémonie a été couplée d’une remise de 200 kits scolaires offerts par l’ONG Yihiman aux enfants de familles démunies de Bouaké.
Yihiman se veut être une ONG de soutien aux veuves et orphelins, mais aussi d’œuvrer pour l’éducation, la formation professionnelle, la protection des enfants, l’accès aux soins de santé et l’autonomisation de la femme.
JPH
