Côte d’Ivoire-Daoukro/Déguerpissent muclé d’orpailleurs clandestins à Koutoukounou

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Sur intruction de leur hiérarchie, les autorités préfectorales de Daoukro ont fait descendre, le mercredi 11 juillet 2018, des éléments des forces de défense, sur le site d’orpaillage clandestin de Koutoukounou, village situé à environ 11 kilomètres de Daoukro. C’est surpris que plusieurs orpailleurs clandestins ont été mis aux arrêts et conduits manu militari à la brigade de gendarmerie de Daoukro pour être entendus. Ceux qui ont eu la chance de fuir sont activement recherchés. Résultat de ce déguerpissement musclé : 108 machines estimées à plusieurs millions de nos francs calcinées, les baraques servant d’habitations à ces orpailleurs clandestins incendiées. Pour être rassurés de ce déguerpissement musclé, les autorités préfectorales, les élus et les hommes de médias se sont rendus, le jeudi 12 juillet 2018, sur le site. Le constat qu’il nous a été donné de faire dès notre arrivée, est que c’était un autre monde. Tout y était permis: L’alcool, la drogue, la protitution, et autres phénomènes liés à cette activité illicite…Certaines activités commerciales s’y développaient lassant présager de la création d’un village formel. Conséquence, des paysans qui avaient leurs plantations dans les environs, avaient été purement et simplement chassés. Le cas du tristement célébre Amadé Ouérémi encore vivace dans les esprits, a amener l’Étzt à prendre ses responsabilités en envoyant les forces de défense mettre fin aux activités de ces orpailleurs clandestins.
« Ils n’ont pas de documents officiels, d’arrêté d’exploitation, de permis d’exploitation, de documents de prospection », a fait savoir l’autorite préfectorale qui d’est empressée d’ajouter : « Ce sont des clandestins ». Mais ces sinistres individus ne sont pas les seuls responsables. Dans bien des cas, ils sont de commun avec les propriétaires terriens, parfois même avec des chefs de villages et des personnes insoupçonnées. Notons que depuis l’avenement de ce phénomène dans la région, Daoukro est en proie à une insécurité sans nom. Il était donc temps que l’État réagisse. Mais le souhait des populations est que cette action ne soit pas un feu de paille.

JPH

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