Daoukro
Les populations de Dadiekro plaident pour la construction de 3 salles de classe
Les populations de Dadiekro, localité située à environ 6 km de Daoukro, son chef lieu de sous préfecture, ont un désir imminent en ce début de nouvelle année: que leur école primaire soit renforcée par la constitution de 3 salles de classe. Car, cette école ne possède qu’un bâtiment de 3 classes. C’est Kouame Barthélémy, l’un des cadres, qui a fait ce plaidoyer auprès de l’honorable Akoto Olivier, le 31 décembre, lors de la visite de ce dernier dans leur localité. « Autrefois tous les enfants de Dadiekro fréquentaient à Pepressou, distant de 2 km de notre village. Mais, compte tenu du fait que nos enfants étaient plus nombreux que ceux de Pepressou, nous nous sommes battus, pour avoir dans notre localité une école. Ainsi, grâce au soutien de la mairie, 3 salles de classe sont sorties de terre. Il nous reste 3 autres salles de classe, pour avoir une école complète et digne de l’émergence tant prônée par le Président de la République », a t-il soutenu. Puis de dire que : « cette école possède une maternelle et tous les enseignants des 6 promotions sont présents. Sauf que, ceux dont les classes ne sont pas en dur, font avec les moyens de bord. Nous souhaitons donc pour une meilleure éducation de nos enfants, que les 3 dernières salles de classe, puissent être construites ». Kouame Barthélémy, qui rêve que son village soit une référence dans la sous préfecture de Daoukro, demande un soutien des autorités politiques, pour que l’ouverture des voies puissent être également fait. « Aujourd’hui, nous sommes heureux, car le lotissement de la localité a été fait. Il reste les ouvertures de voies », a t-il poursuivi. Il n’a pas omis de se pencher sur les préoccupations des femmes. Qui exercent dans l’agriculture et sont confrontés au fait que leur production ne soit pas acheté à juste prix. Face à toutes ces doléances, l’honorable Akoto Olivier a dit avoir pris bonne note. Aux femmes il a exigé qu’elles se regroupent en coopérative, pour mieux défendre leur intérêt. » C’est dans l’union, que vous aurez gain de cause. Si vous êtes regroupés en coopérative, vous pourriez bénéficier de financement », leur a t-il lancé.
E. Pisani
