Journées carrières dans l’Iffou
Pourquoi les stands de la police et de la gendarmerie sont pris d’assaut par les élèves
L’une des grandes curiosités des journées carrières delocalisées de l’Iffou, initiées par la Drenet-Fp ( Directrice régionale de l’éducation nationale et de la formation professionnelle ), Tarègue Marie Chantal, est le fait que les stands de la police et de la gendarmerie ne desemplissent pas. Partout où la caravane de ces journées carrières a fait escale, que ce soit à Prikro, Ouéllé, M’Bahiakro et Daoukro, les forces de l’ordre ont été très sollicitées par les élèves, qui voulaient en savoir plus sur leur métier. Dans les années passés, seule la gendarmerie était associée à ces journées, avec un réel succès et pour cette édition, la Drenet-Fp a fait appel à la police. Une innovation qui a porté ses fruits. A la grande satisfaction du lieutenant Blé Hilaire, qui nous indiquait que les élèves sont séduits par leur tenue, leur feeling pendant le travail avec leur arme. Ce qui, selon lui, est une des raisons pour laquelle ils affluent dans leur stands, pour savoir comment intégrer leur corps. Quelques élèves rencontrés vont plus loin. « C’est vrai que la travail des forces de l’ordre me plaît beaucoup, mais c’est d’abord le fait qu’avec déjà le Bepc, je peux me caser et réussir mon insertion socio-professionnelle », clame N’Guessan Ulrich, en Tle dans un lycée de Prikro. Hermann N’Gou en 3 ème dans un collège de Ouéllé, soutient que c’est la sécurité que ce travail assure à l’homme, qui le pousse à opter pour ce métier, surtout le fait de lutter contre le banditisme. Quant à Gisèle N’Cho, de la classe de 1 ère au lycée de M’Bahiakro, c’est la possibilité d’avoir des gains annexes au salaires, qui la motive à opter pour ce choix. Quelque soit la raison qui suscite en chaque élève le désir de rejoindre le rang des forces de l’ordre, le lieutenant Blé Hilaire et son collaborateur leur ont fournis toutes les informations utiles, pour arriver à leur fin. Mieux, ils ont explicité le fonctionnement de leur travail.
E. Pisani
