Le leader du GPS officiellement interdit, a publié deux communiqués en moins de 24h. Le premier pour condamner la préparation d’une « opération illégale et arbitraire d’un commando présent à Istanbul pour kidnapper M. Soro ». Ce communiqué indiquait que « l’arrestation est prévue pour ce jour même (3 novembre 2023) à 11h35 (heure de Turquie) à l’Aéroport International de Turquie ».
Le second communiqué publié le même jour, soit le samedi matin, fait savoir que Guillaume Soro est « hors de danger », « en sécurité », qu’il se « porte bien » après ce qui est qualifié une nouvelle fois de « tentative d’enlèvement et d’extradition », sans en donner plus de précisions.
A l’analyse, quelque chose semble ne pas tourner rond. Et l’on est en droit de se demander s’il ne s’agit pas d’un véritable incident significatif ou exercice de communication. De leur côté, les autorités ivoiriennes ne se sont pas prononcées sur cette question. Une chose est sûre, ce n’est pas la première fois que les pro Soro évoquent son arrestation.
L’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, en exil depuis la fin de l’année 2019 qui a toujours eu obstinément des ambitions présidentielles, joue-t-il à se faire peur au moment où approche à grands pas la présidentielle de 2025 ? A 51 ans, il déclare qu’il « rentrera en Côte d’Ivoire quand la liberté rentrera, quand on aura une politique nationale aseptisée », se disant « confiant, optimiste » et « sûr » que son destin s’accomplira tôt ou tard.
JPH
