Denise Kouadio épse Ilupeju chef de mission projet solidarités locales et internationales pour le développement par l’éducation (SOLIDE) a procédé à la restitution des travaux de Caen à tous les acteurs de Katiola sur la question des enfants sans identité 2018-2019. C’est l’ONG Aide et Action à travers le projet SOLIDE a d’abord procédé à la création d’espaces de coopération « communautés d’apprentissage » pourréfléchir ensemble sur les problématiques communes des enfants sans identité. La mise en œuvre de ce projet est faite par l’ONG locale AWEGBAN partenaire de mise en œuvre du projet à Katiola. Selon les organisateurs, il est primordial de faire une restitution élargie aux acteurs de l’éducation de la ville de Katiola, localité de mise en œuvre dudit projet et aux autorités locales. Ouattara Watoun représentant Madame ZOBO Josiane présidente de l’ONG AWEGBAN a insisté sur les dangers des enfants sans identité. Il a fait savoir que ces enfants sont vivants mais n’existent aux yeux de la société et qu’avec la croissance démographique si aucun progrès n’est réalisé d’ici 2030, il devrait y avoir près de 60 millions d’enfants sans existence légale. L’ONG Aide et action a prévu cet atelier afin de partager avec tous, les résultats de la restitution finale obtenus après 6 mois de mise en œuvre avec une séance de sensibilisation sur le problématique des enfants sans identité. Tuo Sandona , faisant partie de la mission de Katiola à Caen a fait la restitution en passant les causes et les conséquences d’un tel phénomène qui se résume au fait que certains parents négligent de établir l’extrait de naissance de leurs enfants, l’éloignement des villages de la ville où l’on déclare les naissances y compris les militaro-politiques qui ont occasionné le département massif des populations. Tout juste après cette restitution, un plaidoyer a été fait à l’endroit du maire des autorités administratives pour faciliter le processus de déclaration de naissance. Car à l’EPP Gbédékaha sur 1144 élèves, 97 sont sans identités soit 8,47% aussi à l’EPP Nangniakaha 3 sur 946 élèves 150 sont sans identités soit 15,85%. Selon les statistiques du ministère de l’éducation nationale sur 1 165 325 élèves 39% des effectifs ne disposent pas d’actes de naissance au niveau national.
Assemian Navenko