Faire de cette compétition majeure du football africain, une véritable coupe d’Afrique des nations de l’hospitalité et de la solidarité à Korhogo, en particulier et la région du Poro, en général, c’est la ‘’lucarne’’ visée par la Commission régionale des droits de l’homme du Poro (Crdh-Poro).
Ainsi, ce démembrement local du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndh-Ci) a initié une séance de travail avec Guindo Seydou, Tapsoba Issaka, Ramani Salami et Iddé Ousmane respectivement représentants locaux Cedeao du Mali, du Burkina Faso, du Nigéria et du Niger.C’était à son siège situé au quartier Téguéré, sur l’axe Korhogo-Waraniéné, vendredi 12 janvier dernier.
« Notre action, sur instruction de Mme Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme, s’inscrit dans le cadre de l’élan de solidarité nationale autour de la Can 2023.Nous nous sommes entretenus avec les responsables des ressortissants de ces pays membres de la Cedeao qui résident dans notre zone afin qu’ils soient en symbiose avec les populations locales pour la parfaite réussite de la Can 2023 en Côte d’Ivoire et à Korhogo (…) Nous devons, tous, contribuer à ce que notre pays demeure hospitalier et accueillant. Cela passe aussi par la promotion des droits de solidarité et d’hospitalité vis-à-vis de nos hôtes venus pour participer à la Can 2023, mais également vis-à-vis des ressortissants des pays frères de la Cedeao qui vivent avec nous. Dans l’esprit de la Côte d’Ivoire solidaire, de la région du Poro solidaire afin que les uns et les autres se sentent à l’aise », a expliqué Abdoulaye Djiré, président de la Commission régionale des droits de l’homme du Poro (Crdh-Poro).
Présent à la rencontre, Soro Salifou, président de la Cellule civilo-militaire du département de Korhogo, a, lui, salué l’initiative tout en préconisant la vigilance et la collaboration franche des populations et des délégations étrangères avec les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Et ce, en vue de parer à toute éventualité. Pour lui, l’hospitalité ne doit pas signifier baisser la garde, au regard du nouveau contexte sécuritaire à nos portes. Notamment dans certains pays voisins en proie au terrorisme et à l’extrémisme violent, a-t-il poursuivi.
Il faut noter que la Commission régionale des droits de l’homme, présidée par Abdoulaye Djiré, mène ses activités depuis 2019 dans les départements de Korhogo, Sinématiali, M’bengué et Dikodougou qui composent la région du Poro.
Billy kakao
