La livraison de sous-marins américains à l’Australie, ne plaît pas à Macron et Xi Jinping

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En renforçant leurs alliances pour « contrer la menace chinoise », le trio d’alliés américain, britannique, et australien a fait une victime collatérale : la France, explique le Guardian. Paris voit ainsi son « contrat du siècle à 56 milliards d’euros », pour la vente de sous-marins à l’Australie, « torpillé » au profit de cette nouvelle alliance indo-pacifique.

Car la pierre angulaire de ce « partenariat de sécurité historique, baptisé Aukus », explique le quotidien australien The Age, est « le partage de technologies avancées entre les trois alliés, et la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire », pour l’Australie. « L’objectif est la construction d’un sous-marin nucléaire d’attaque dans les 18 prochains mois », précise de son côté le Washington Post qui souligne « que l’Australie prévoit d’en construire une douzaine au cours des 20 prochaines années ».

« Ce nouveau partenariat stratégique a pris en forme en secret depuis l’entrée en fonction de Biden », explique encore le quotidien américain, et son lancement « correspond à la volonté de Joe Biden de montrer que les États-Unis restent un allié solide malgré le retrait chaotique d’Afghanistan ».

Paris dénonce un « coup de poignard », Pékin « une vente irresponsable »

La Chine, comme la France, semble avoir été quelque peu prise de cours par cette annonce. « Biden n’avait pas mentionné l’initiative Aukus lors de son entretien avec Xi Jinping la semaine dernière », note le South China Morning Post, le journal de Hong Kong qui donne également la parole à un analyste chinois pour qui « la Chine va sans aucun doute se braquer dans une attitude intransigeante et va certainement riposter ». « Toute la question étant de savoir quel type de riposte ce sera ».

Biden apporte son soutien total au général Milley

Le général Milley « craignait tellement que Trump déclenche une guerre qu’il a passé des appels secrets à son homologue chinois », selon un livre à paraître, continue à faire beaucoup de bruit, rapporte le Washington Post. Si « le soutien du président Biden met fin aux spéculations selon lesquelles le mandat du général pourrait être abrégé, souligne le quotidien, la controverse sur son aptitude à occuper ce poste fait rage dans la classe politique » entre démocrates et républicains.

« Les détracteurs de Milley se plaignent qu’il ait sapé son commandement et violé le principe du contrôle de l’armée par les civils », explique le Post. Un comportement qui horrifie également l’éditorialiste de The Australian pour qui « il est difficile de concevoir un acte de trahison plus flagrant qu’un haut gradé qui compromet délibérément un président en exercice avec des militaires chinois ».

Boris Johnson remanie « brutalement » son gouvernement

Un remaniement qualifié de « brutal » par la quasi-totalité de la presse britannique. « Une véritable purge », estime même le Guardian qui à l’instar du Times et du Daily Mail y voit la volonté de Boris Johnson de « marquer son autorité après 18 mois de rébellions, de volte-face et de gaffes ».

Un remaniement également très commenté dans presse européenne. « Boris Johnson cherche un nouveau souffle » après la pandémie, estime Le Temps. Exit donc les ministres de l’Éducation, de la Justice et du Logement, souligne El Pais. « Dominic Raab est expulsé des affaires étrangères, rétrogradé après la gestion chaotique du retrait d’Afghanistan », note le Suddeustche Zeitung.

De son côté, la presse britannique estime que « le Premier ministre prépare ainsi le terrain pour les prochaines élections », peut-être dans « deux ans », assure le Daily Mail, alors que le Guardian salue l’arrivée de Liz Truss aux Affaires étrangères toute « première femme à occuper ce poste », après deux ans à la tête du ministère du Commerce international .

Les premiers touristes de l’espace sont bien arrivés sur orbite

Une « croisière spatiale », à bord d’un vaisseau SpaceX unanimement qualifiée d’« historique » par la presse, « première mission dans l’espace sans aucun astronaute professionnel à bord », note le New York Times. Mais seulement « quatre touristes civils », « un milliardaire, un ingénieur en informatique, une assistante médicale et une prof de collège », souligne El Pais qui salue l’ouverture au « grand public des vols spatiaux ».

S’ouvre une aventure extraordinaire de trois jours, souligne encore le quotidien espagnol, pour ces quatre touristes de l’espace « qui feront environ quinze fois le tour de la terre par jour ». À 600 kilomètres d’altitude, « comme suspendus au milieu de l’espace », rêve El Pais.

RFI

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