Leurs noms ont été révélés ce mercredi 3 octobre: Frances H Arnold, Geoge P Smith et Gregory P Winter
Le prix Nobel de chimie va pour moitié à Frances Arnold. Cette américaine de 62 ans a mis au point des enzymes – en plus clair – des éléments qui accélèrent les réactions chimiques, dont certaines protéines par exemple. Ces substances chimiques sont à l’origine de la mise au point de nouveaux médicaments et de carburants dits « verts » donc moins polluants.
Traiter les infections pulmonaires
L’autre moitié du prix revient à un autre Américain George Smith et à un Britannique, Gregory Winter, pour leurs travaux sur les phages. Il s’agit d’un type de virus qui infecte les bactéries et les incite à se reproduire. Les chercheurs ont créé génétiquement des phages donc, capables de s’attaquer aux problèmes de certaines pathologies et traiter des infections pulmonaires ou encore celles liées aux grands brûlés.
Une alternative à la résistance aux antibiotiques
Ces travaux sont intéressants parce qu’ils représentent une alternative face à l’ampleur de la résistance aux antibiotiques notamment. Les trois nobelisés ont donc en commun de développer des solutions chimiques dans des domaines aussi vastes que la médecine, l’énergie et l’industrie.