Libre opinion/Carton rouge à la diva Koné

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Ayez le salut de Nöël de ma petite tribune où les propos de maman Aïcha Koné, m’ont ahuri. La diva piquée par je ne sais quelle mouche, s’est permise il y a quelques jours, de demander la libération des prisonniers militaires. Oui c’est son droit, et je le le lui reconnais. Mais une mère ne choisit pas entre ses enfants. Elle donne conseils à tous, rit avec tous et pleure avec tous. En demandant publiquement au Président de la République la libération des prisonniers militaires sans compatir à la douleur des victimes de leurs ignobles actions connues de tous en Côte d’Ivoire, la diva fait preuve d’une grave erreur. Le comportement d’une mère digne aurait été d’abord de pleurer avec ses enfants blessés. Que non ! Tu as choisis les yeux bandés ton camp que nous connaissions déjà, mais ne t’en voulions pas pour ce que tu représentes pour notre nation. En effet tu es une icône musicale. Mais maman sais-tu au moins ou du reste que des ivoiriens, certains de tes enfants ont été exterminés par ces « chiens loups » du temps de leur champion qui avoue publiquement enfin les avoir mis en mission ? Je veux te rafraîchir à ma façon, de ma petite tribune, ta mémoire sans doute troublée par ton absence du pays. Tu oses affirmer que des Ivoiriens sont en prisons, on ne mange pas goudrons et ponts ? Toi tu respires l’air frais de la liberté. Avec ces énormités, je vais devoir t’appeler Aîcha et te faire quelques observations. Oui Aîcha, on mange pas goudrons et ponts mais on passe sur goudrons et ponts pour aller chercher à manger. Il y’a bel et bien eu des morts dans ce pays même s’ils ne sont pas l’unique fait d’un camp. La sagesse voudrait que tu aies le bon ton. Banaliser ce fait serait injurier gravement leurs familles qui essaient d’avancer malgré la douleur. Aîcha, Camara Yêrêfê H, le général Robert Gueï, sa femme, son aide de camp et même son cheval ne se sont pas suicidés. Non! Ils ont été liquidés par une soldatesque fanatisée que vous appelez aujourd’hui « prisonniers » qui eux, ont la chance d’être en vie. Aîcha, le rôle dune mère, c’est donner la vie et celui d’un Etat c’est de la protéger…Chacun doit écouter avec politesse l’autre, même s’il est de mauvaise foi, même s’il manque de civilité. Exprimons nous poliment sans nous départir du sang froid. Carton rouge à toi, diva. Que votre haine à peine voilée pour ce grand bâtisseur, le Président de la République, ne vous aveugle pas totalement. La Côte d’Ivoire avance malgré vos élucubration et jérémiades.

De ma petite tribune, je te salue, je salue ta courte mémoire pour l’attention pourtant particulière que le couple présidentiel t’accorde.

JPH

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