Libre opinion/La démission n’est pas un crime

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Il n’aura pas fallu plus de 48 heures pour qu’un supposé viol attribué au ministre de la Réconciliation s’empare de la toile avec une certaine effervescence. Cette accusation de viol, œuvre de l’artiste-chanteuse Camerounaise, Sophie Dencia à l’encontre du ministre Ivoirien ont même dépassé les frontières nationales. Va-t-elle devenir une affaire d’état ? Tout peut porter à le crore en effet, selon ce que j’observe de ma petite tribune. La Ligue Ivoirienne des Droits de la Femme s’en est mêlée pour réclamer aux autorités judiciaires de faire la lumière sur cette affaire. Une radio étrangère z annoncé des plaintes réciproquement par la présumée victime contre le ministre, et par le principal accusé contre l’artiste Camerounaise. Côté gouvernement, on estime que cette affaire tombe mal le pays vient à peine d’être traversé par un scandale télévisée avec la diffusion en direct sur les antennes de la chaîne de télévision privée NCI, de scènes de simulation de viol. Cette affaire de viol frappe au cœur de l’appareil d’état. Et la personne visée n’est autre que celui qui au regard de ses fonctions, incarne l’un des premiers recours en terme de morale républicaine, puisque chargé de créer les conditions en vue d’un apaisement du climat sociopolitique. L’affaire est désormais aux mains de la justice. De ma petite tribune, je voudrais souhaiter qu’une réponse adéquate soit donnée à l’opinion publique. Mais d’ici là, que faut-il faire ? Ailleurs, chez « blancs » qui sont accoutumés aux d’émissions, le mis en cause est le premier qui annonce sa démission. Il n’attend pas d’être démissionné. Cela a l’avantage de préserver son image propre, avant celle de la structure pour laquelle l’on travaille et de ses collaborateurs. L’opinion publique attend des réponses. Et elles devront éviter à la nation entière d’être salie. En attendant, j’en vois de ma petite tribune qui applaudissent et glosent. Vous vous trompez chers messieurs. Au stade où nous sommes, il faut être prudent. Rien ne donne pour le moment le ministre de la Réconciliation coupable, mais rien ne le donne aussi innocent. Que faire d’autre ? Rien que faire confiance à la justice. Le numéro 1 de la barque Ivoire et son numéro 2 sont peinés au même titre que toute la société ivoirienne, parce qu’il n’y a pas longtemps, il nous a été servi le feuilleton de la simulation de viol en direct sur une chaîne ivoirienne. Cette nouvelle affaire, disons le tout net, tombe mal, et elle est de trop.

JPH

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