Il en est des moments où des adversaires doivent pactiser. Il y a des moments où il faut regarder plus vers ce qui nous transcende. La Côte d’Ivoire mon beau pays, traverse une dure épreuve voulue par le seul Dieu. En un intervalle de 8 mois deux fils illustres, deux fils dignes parmi les plus dignes de nos tropiques sont passés dans l’autre chambre. Au-delà de tout ce que l’on peut dire et écrire, il faut mettre la prière au-dessus, car rien ne peut arriver ici-bas sans le bon vouloir de Dieu. Toute autre spéculation, en ce moment particulier et difficile pour tout Ivoirien, n’est que pure perte de temps. De ma petite tribune, j’en observe qui rient sous cape ou en sourdine. Qu’importe ! La vie passe, elle est passée et a emporté avec elle, Amadou Gon Coulibaly, Aujourd’hui, Hambak. Hier et avant-hier, sur son passage, elle fauchait Marcel Gossio, Aboudramane Sangaré, le colonel Wattao, DJ Arafat, Laurent Donafologo, Tia Koné, le Cheick Bouakary Fofana, Tioté Cheick, Charles Koffi Diby, Zadi Kessy, mon oncle Koné Gustave et l’un des cadres les plus émérites de mon village, Arikokaha, Koné Pénawéléfa Victorien…Demain, elle continuera incontestablement sa course meurtrière, hélas. Ainsi va le monde. De ma petite tribune, j’ai entendu tout dire pour justifier toutes ces morts, mais j’ai surtout observé que la mort n’en eu cure. Alors pourquoi continuer à expliquer ce que nous ne savons pas par moment ? Je reste convaincu d’une seule chose : quand l’heure de Dieu arrive, rien ne peut se mettre en travers.
Prions pour notre cher pays. C’est seul cela qui vaille.
Alors HAMED BAKAYOKO, (Homme Adulé, Meneur Emérite Digne, Baliseur Anabolisant, Kir Aimé, Youtser Obnubilant, Kabin Obligatoire), passe ton chemin. Nous ne t’oublierons jamais, merci pour tout.
JPH
