Ligue des champions/Et de 6 pour le Bayern

0
346

À Lisbonne, le Bayern Munich rêvait d’une sixième couronne, et le Paris Saint-Germain espérait enfin soulever le trophée. Les Parisiens qui fêtaient le cinquantenaire de leur premier match officiel voulaient offrir au foot français sa deuxième couronne dans l’épreuve reine du foot européen, 27 ans après Marseille. Depuis la finale perdue de Monaco en 2004, voilà seize années que la France du foot attendait de vibrer pour l’un de ses représentants dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe de clubs.

Malheureusement, le dénouement du bon parcours européen du PSG n’a pas été couronné de succès. Face à une équipe du Bayern Munich omniprésente dans les duels, le club parisien n’a jamais réussi à faire sauter le verrou.

Dans une rencontre relativement fermée, à l’instar de nombreuses finales, ce sont surtout les gardiens qui se sont mis en évidence.

Impressionnant, Neuer a réussi des arrêts extraordinaires, à l’image de son intervention devant Neymar (18e) ou Marquinhos (69e). Navas, forfait en 1/2 contre Leipzig, a lui aussi tiré son épingle du jeu face à Gnabry ou Lewandowski, mais il n’a rien pu faire contre la tête piquée de Coman à la 59e. L’ailier, qui avait quitté le PSG en 2014 pour chercher du temps de jeu à la Juventus, a surgi au second poteau sur un centre de l’admirable Joshua Kimmich pour signer l’unique réussite de la finale. Les origines du buteur rendent la défaite du PSG encore plus mortifiante.

Paris, 27 ans après le sacre de l’OM, devra encore patienter avant de devenir peut-être le 2e club français à soulever la Coupe aux grandes oreilles.

Une saison parfaite pour le champion d’Allemagne

Pour le Bayern, ce sacre vient couronner une saison parfaite, réussissant le deuxième triplé championnat-coupe-ligue des champions de son histoire. Les Bavarois avaient pourtant connu un automne bien laborieux qui devait coûter sa place à l’entraîneur Niko Kovac. Son successeur Hansi Flick, ancien entraîneur assistant de l’équipe d’Allemagne, est parvenu, presque par magie, à métamorphoser l’équipe. Ses deux choix forts furent de convaincre David Alaba de quitter son flanc gauche pour évoluer en défense centrale et de relancer Thomas Müller qui ne jouait plus que les utilités sous l’ère Kovac.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici